Il faisait fi des victoires de l’extrême-droite un peu partout en Europe sur fond de lutte contre l’immigration clandestine. En effet, cela va à l’encontre de sa volonté de répartir les migrants sur tout le territoire. Toutefois, les récents événements de Lampedusa et l’absence totale de résultats avec la Tunisie, malgré les centaines de millions d’euros versés par Bruxelles pour lutter contre les traversées de migrants vers les côtes européennes, ont emmené le chef de l’État à changer son fusil d’épaule. Depuis, les déclarations d’apaisement dans les relations entre Rome et Paris se multiplient.
Macron confronté à la réalité
En effet, il s’agit de différents éléments. Tout d’abord, il y a la prise de conscience que, sans une bonne entente avec ses partenaires européens, les arrivées massives vont se poursuivre sans que rien ne puisse les arrêter. Il a constaté aussi la volte-face des Allemands, pourtant à l’origine de cet accueil massif sous l’ère Merkel, qui ont carrément fermé leur frontière et refuser de prendre leur part de migrants. Il y a aussi un mouvement massif, dans toute l’Europe, où l’extrême-droite gagne des élections nationales sur le thème de l’immigration. Et, quand c’est un gouvernement de gauche qui l’emporte comme au Danemark, il conduit une politique d’immigration parmi les plus durs d’Europe. Or, Macron sait que Marine Le Pen est de plus en plus populaire, que le RN a fait son retour au Sénat, et que le risque qu’elle gagne la prochaine présidentielle est bien réel.
Trouver une solution européenne à la question migratoire
Lors d’un long entretien entre les deux dirigeants mardi dernier à Rome, lors des obsèques du président italien Giorgio Napolitano, un communiqué de l’Élysée indique que Giorgia Meloni et Macron se sont accordés ce mardi sur la «nécessité de trouver une solution européenne à la question migratoire». En effet, face à ce défi commun qu’est la crise migratoire exceptionnelle dans notre Histoire à ce stade, Marc Lazar, historien, parlera d’une entente de raison: «Ils ont des divergences politiques fondamentales mais pour le moment, les deux gouvernements essayent de montrer qu’ils agissent main dans la main».
Les critiques et conseils de notre grand dirigeant, casserole 1er « c’est moi le chef », ont déjà amenés maints pays à se positionner contre la France, le donneur de leçon qu’il est, n’est pas capable de mettre de l’ordre dans son pays, mais il a l’insolence de donner des conseils aux pays voisins.