S’il n’y a rien d’officiel dans son discours, il précise bien sa vision de l’après Macron et de ce qu’il faudrait faire. Ce qui ressemble beaucoup au programme d’un futur candidat. Il n’y avait pas foule lors de ce meeting et le président (LR) de la région Auvergne-Rhone-Alpes paraît plus s’adresser à la presse qu’aux jeunes militants qui n’étaient pas plus de 500 ce 1er octobre.
Un discours suranné
Les éléments de langage utilisés sont dignes de ceux des campagnes des années 80. Il faut bien l’avouer: si rien de paraît improvisé, au contraire, la sémantique utilisée est usée jusqu’à la moelle. On peut citer, par exemple, des phrases venues ponctuer son discours comme: «Ce dont vous avez besoin, ce n’est pas de politiques qui parlent plus, mais de politiques qui agiront mieux». Il dira ainsi qu’«il faut oser imaginer un nouveau modèle. Il faut renverser la table. Et, ne vous y trompez pas, c’est à cela que je vais consacrer toute mon énergie, pour vous conduire à nouveau vers un grand succès collectif». Et d’ajouter: «Je suis prêt !». Sur son silence qu’on lui reproche parfois, il se justifiera en expliquant qu’il parle peu dans les médias car: «De polémiques picrocholines en indignations feintes, le naufrage de la politique nous a fait perdre de vue l’essentiel : le temps long, la destinée commune».
Après «La France des jours heureux» de Fabien Roussel, «La France des régions heureuses» de Wauquiez
Il dresse le bilan économique de sa région où il a réussi à redresser les comptes. Il parlera aussi de phénomènes qu’il avait anticipé comme les dérives du RSA, le communautarisme ou encore le gaspillage de l’argent public. Il assure alors qu’il rétablira «l’ordre et l’autorité» mais aussi qu’il redonnera «un souffle, une vision» à la France. Laurent Wauquiez développe alors le concept de «France des régions heureuses». Pour lui, il s’agit de «laisser respirer le pays, et arrêter de tout imposer depuis Paris, ce qui épuise les Français, à force d’être corsetés de normes et de règles». Si le discours a été apprécié des Jeunes Républicains, Wauquiez a sonné le départ des candidatures à droite pour la présidentielle. Reste à voir comment ses potentiels concurrents vont se comporter.
« Reste à voir comment ses potentiels concurrents vont se comporter ».
Ils seront près à le torpiller à la première occasion, il y a trop de vieux crabes dans le panier.
Il gère bien sa région semble t il. Là, vous venez mettre votre nez dans une pétaudière, des députés et sénateurs qui ont fricotés avec macron, gardez vous d’eux, ils sont capables de vous poignarder dans le dos. Monsieur Wauquiez, laissez ce parti de vieux corrompus qui a servi de marchepieds à LREM mourir, ensuite relever la droite sous un autre nom avec Aurélien Pradié et d’autres jeunes dans vos rangs.
c’guignol celui là ! avec lui , on voit que le ridicule ne tue pas nos hommes politiques !!! Bravo charlot