Parmi eux, on retrouve six hommes et une femme, âgés de 33 à 39 ans. Il sont poursuivis pour «association de malfaiteurs terroriste». De plus, trois d’entre eux le seront aussi pour «refus de remettre une convention secrète de déchiffrement d’un moyen de cryptologie». En effet, lors de leur interpellation, des documents chiffrés ont été retrouvés et les accusés ont refusé de donner les clés permettant de les décoder.
Un militant anarchiste comme recruteur
Si le tribunal se base sur un rapport de la DGSI concernant des projets d’attentats préparés par l’ultragauche, tout a commencé par la surveillance en 2018 de Florian D., 39 ans aujourd’hui, militant anarchiste, parti combattre auprès des kurdes en Syrie en 2017. À son retour, près d’un an après, il est soupçonné de s’être rendu en Syrie pour se former au maniement des armes. C’est ainsi que, dès son retour en France, il sera surveillé par les agents de la DGSI.
Ces derniers, grâce à divers enregistrements, ont la conviction qu’il essaie de recruter des proches afin de mettre sur pied des actions violentes contre les forces de l’ordre. Les micros placés dans son véhicule ne laissent pas de doute sur ses tentatives de fabriquer des engins explosifs. Pour son avocat, Me Kempf, il ne s’agirait que de la fabrication de «pétards», «cela consistait plutôt à une forme d’expérimentation ludique», ajoutera-t-il.
L’affaire «du 8 décembre» était née
Ce sont les membres du présumé commando qui l’ont nommée ainsi. Ils ont été interpellé le 8 décembre 2020 par la police. Ce fut une opération d’envergure puisque les arrestations ont eu lieu le même jour sur tout le territoire. On découvre ainsi Camille B., la compagne de Florian D., Simon G, artificier à Disneyland, Manuel H., camarade de lycée. Quant aux trois autres prévenus, Loïc M., William D. et Bastien A., ils avaient rencontré Florian D. sur la ZAD du barrage de Sivens en 2014. Les magistrats les accusent d’avoir participé à des «entraînements de progression tactique et de tir» ainsi que d’avoir fabriqué et testé des explosifs, en vue d’«abattre les institutions républicaines» en s’en prenant à des policiers et des militaires.
L’ultragauche ….. mais oui , allez , on invente des mots …… a quand l’hypergauche ou la gauchezero .
putain de biais cognitifs d’une novlangue pourrie qui n’assume pas et qui renvoie la baballe chez les autres .
tous ( gauche , droit , ultragauche, petitedroite ) sont pourris jusqu’à la moelle …….