Un équipage est arrivé très rapidement sur les lieux et a interpellé le suspect. Toutefois, faute de preuve et devant le changement de version du témoin, le mis en cause a été relâché après 48h de garde à vue.
La femme a modifié son témoignage initial
Pourtant, son appel est clair et sans équivoque. La femme qui a assisté à la scène dira bien aux policiers qu’un homme est en train de violer une petite fille sur un banc en pleine rue. Sans attendre, devant l’extrême gravité des faits annoncés, les policiers se rendent sur place pour chercher et appréhender le prétendu violeur. S’ils ne sont témoins d’aucune action répréhensible, l’identité de l’individu leur indique qu’il s’agit du grand-père de la petite fille. Une enquête est ouverte et est confiée aux policiers de la sûreté départementale qui ont procédé à l’arrestation du suspect. Néanmoins, les enquêteurs commencent à s’interroger sur le déroulé des faits au fil de l’enquête. De plus, le témoin initial va changer sa déclaration, ce qui a jeté le doute sur la ce qui s’est réellement produit.
Pas de preuves concluantes
Mercredi, la procureure adjointe de Marseille, en charge de la division famille et mineurs, a déclaré que «le témoin a modifié sa version et aucun élément d’enquête, y compris d’analyse scientifique, n’a mis en cause le sexagénaire». La décision de libérer le suspect a été prise à la lumière de l’absence de preuves concluantes. Ainsi, nous avons appris que la procédure judiciaire relative à cette affaire est désormais close. Toutefois, les policiers continueront à surveiller le développement de l’enquête. Ils en profitent pour souligner «l’importance de l’exactitude des témoignages dans la recherche de la vérité et dans le respect des droits des individus présumés innocents jusqu’à preuve du contraire».
Si l’appel à la Police n’était pas justifié, ce « temoin » devrait régler le prix du déplacement et dédommager le grand père.
Ou revirement sous menace.?
Affaire close vraiment?