Compte tenu des massacres subies par les populations civiles israéliennes, unanimement condamnés y compris par Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne, Macron a proposé mardi 24 octobre que la coalition contre l’organisation État islamique «puisse lutter aussi contre le Hamas». Il insistera aussi sur l’importance de la relance du processus politique avec les Palestiniens.
Une rencontre avec chaque famille ayant un parent kidnappé
Côté français, le bilan est lourd. Jusqu’à présent, on compte au moins 30 morts et neuf disparus présumés otages du Hamas. C’est le nombre de décès le plus important dans des attentats depuis celui du 14 juillet 2016 à Nice. Et pour l’Élysée, il ne s’agit pas de soutenir ou non Israël mais bien de lutter contre les mêmes groupes terroristes qui attaquent régulièrement les Français sur leur sol. En effet, le Hamas est aidé du Jihad islamique au sud, de Daesh à l’est et du Hezbollah au nord et à Gaza. C’est la raison pour laquelle le président de la République appelle à ce que la coalition contre l’État islamique «puisse lutter aussi contre le Hamas».
De plus, jamais autant de Français n’avaient été tués, même s’il serait plus juste de dire massacrés en particulier pour les femmes quel que soit leur âge, ni kidnappés hors temps de guerre. Macron, accusant le Hamas de commettre «un crime horrible, en jouant avec des vies», a ajouté: «Je partage votre point de vue selon lequel le premier objectif que nous devons avoir aujourd’hui est la libération de tous les otages, sans aucune distinction». Après s’être entretenu avec Isaac Herzog, le président de l’État hébreu, il a échangé longuement avec le premier ministre Benyamin Netanyahou. En accord avec le discours des forces israéliennes qui assimilent le Hamas à l’organisation État islamique et à Al-Qaida, le président français a abordé le terrorisme «comme ennemi commun» pour offrir son aide. En conférence de presse, il répétera que «La France est prête à ce que la coalition internationale contre Daesh puisse lutter aussi contre le Hamas».
La lutte doit être «sans merci»
Macron a ainsi insisté pour que les démocraties respectent «le droit de la guerre» mais a voulu rappeler que si «la lutte devait être sans merci», elle ne devait pas être «sans règles». Il a précisé que «le respect des populations impose de rétablir l’aide humanitaire, dont l’électricité pour les hôpitaux». Compte tenu des événements très récents et des vidéos d’actes de barbarie commis sur des civils israéliens, y compris des bébés, envoyées régulièrement par le Hamas, Macron a évité de parler d’un cessez-le-feu à ce stade. Toutefois, fidèle à sa logique du «en même temps, en toutes circonstances, Macron a souhaité que la réponse soit aussi politique en «acceptant le droit légitime des Palestiniens à disposer d’un territoire et d’un État en paix et en sécurité».
et que propose-t-il pour protéger l’état Palestinien et ses habitants du génocide lent dont ils sont victimes de la part d’Israël ????
Que les palestiniens ne soutenant pas le Hamas parte quelques jours ou quelques semaines histoire de faire le tri(flinguer) entre les bons et les méchants .
De toute manière c’est ça ou une chance sur deux de mourir .
C’est la guerre , choisis ton camp camarade !