De plus, il y a toujours neuf de nos concitoyens portés disparus et très probablement retenus comme otages par les terroristes. Côté israélien, on dénombre 1.400 morts quand le Hamas évoque 6500 décès; chiffre impossible à vérifier y compris pour les ONG sur place. On se souvient que lors de l’attaque de l’hôpital de Gaza ciblé «accidentellement » par le Jihad islamique, le Hamas avant annoncé 500 morts dont 200 enfants quand les secours palestiniens ont dénombré entre 10 et 50 victimes tout au plus.
Macron a annoncé l’envoi de 54 tonnes d’aide humanitaire à Gaza
Le Quai d’Orsay affirme dans un communiqué que «la France réitère son appel à une trêve humanitaire, afin que l’aide puisse répondre de manière durable aux besoins des populations civiles à Gaza». Toutefois, comme l’ont montré les images satellites fournies par Israël et confirmées par différents états-majors, le Hamas volent l’eau, les carburants et la nourriture destinés aux populations civiles. De plus, les camions d’aide humanitaire bloqués au sud l’étaient car l’Égypte refusait d’ouvrir sa frontière avec Gaza. L’État hébreu avait donné son accord pour que les civils palestiniens basés au sud reçoivent toute l’aide dont ils avaient besoin.
Un hommage national aux victimes françaises
L’Élysée a annoncé que le le président de la République va organiser «dans les prochaines semaines» un hommage national pour les victimes françaises des attaques du Hamas du 7 octobre dernier. Si la date n’est pas encore été fixée, la cérémonie se tiendra aux Invalides à Paris. Il a été confirmé que parmi les neuf français encore portés disparus, certains d’entre eux, peut-être tous, sont otages du Hamas. Ils font partie des 224 personnes, hommes, femmes et enfants, retenues en otage par le groupe terroriste depuis le 7 octobre. Macron a ajouté, lors de sa visite au Caire, que «nous avons 54 Français présents à Gaza que nous souhaitons pouvoir protéger. Nous avons au total près de 170 Français, personnels de notre institut et ayants droit, que nous souhaitons pouvoir protéger».