Il n’y a que LFI qui avait «un mot d’excuse», on ne peut pas être les défenseurs du Hamas et défiler contre la haine de Juifs, même si les frondeurs, Ruffin, Garrido, Corbières et Autain, sont partis manifester à Strasbourg. Si de nombreuses personnalités politiques ainsi que de la société civile ont expliqué que la fille n’était pas le père, de grands noms ont surpris par leur soutien à la présence du RN lors de cette marche. C’est le cas de Robert Badinter, homme de gauche s’il en est, qui a estimé que «chacun est libre de manifester pour la cause qu’il juge juste».
«On ne peut pas imputer à Marine Le Pen les propos de Monsieur Le Pen père»
Interviewé sur LCI dimanche dernier, l’ancien ministre de la Justice est revenu notamment sur la présence très contestée du parti de Marine Le Pen lors de ce rassemblement qui a réuni près de 200.000 personnes en France. Robert Badinter a ainsi fait une réelle différence entre l’actuelle présidente du Rassemblement national et son père, Jean-Marie Le Pen. Il a soulevé que «chacun est libre de manifester pour la cause qu’il juge juste». Il a aussi ajouter que «Marine Le Pen a dénoncé l’antisémitisme qui constitue une infraction pour laquelle son père a été condamné. Les péchés des pères ne sont pas ceux des fils. On ne peut pas imputer à Mme Le Pen les propos très largement colorés de Monsieur Le Pen Père. Ce ne serait pas juste, il n’y a pas de responsabilité pénale qui soit héréditaire».
Marine Le Pen a été bien accueillie par les manifestants
Hormis un léger accrochage avec une entité de gauche en tout début de manifestation, la présence du Rassemblement national a été parfaitement acceptée par les autres participants. Interrogés pas plusieurs médias, c’est plutôt l’absence de tous les autres, à commencer par Macron, qui a été soulevée. Marine Le Pen avait expliqué alors, parlant du parti, que «nous sommes exactement là où nous devons être».
En tout cas ce n est pas cette phrase qui va racheter l immense connerie de M. Badinter.
Pour mémoire, il est le père de l abolition de la peine de mort. On voit le résultat désormais avec le respect des institutions et la peur du gendarme qui ont disparu….
Vraiment pas bravo, M Badinter. Ou Gaffe-inter?
Que de temps perdu M. Badinter !!