Les médecins légistes avaient annoncés que les corps présentaient des traces de blessures par balles. Leur fils de 15 ans était alors introuvable et un appel à témoins avait été lancé. La voiture familiale n’étant plus là, les enquêteurs pensaient que l’adolescent s’était peut-être enfui avec. Ce dernier a été interpellé à Montpellier dans l’Hérault. Le parquet de Grenoble a annoncé, dimanche 3 décembre, que le jeune garçon a reconnu avoir tué ses parents et mis le feu au domicile familial.
Valentin Nurdin a reconnu les faits en garde à vue
Le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, s’est contenté d’un bref communiqué. Il dira ainsi que «le jeune Valentin a avoué aux gendarmes être l’auteur du meurtre de ses parents». Les raisons de son geste restent inexpliquées pour le moment et l’enquête se poursuit. Le parquet souhaite connaître les motivations de Valentin qui l’ont conduit à tuer ses parents. Au moment où nous écrivons ces lignes, le jeune adolescent a juste dit vouloir «tout détruire et refaire sa vie». Son père, âgé de 58 ans, était ingénieur et sa mère, 52 ans, travaillait à domicile. Les voisins, qui avaient alerté les pompiers quand ils ont vu les flammes se propager dans la maison voisine, parlent d’une famille sans histoire, sympathique et discrète.
Un garçon comme les autres
Nous savons peu de choses sur Valentin. Il était atteint de la maladie de Lyme qui le fait beaucoup souffrir mais, a priori, il ne souffre pas de pathologie psychiatrique. Les enquêteurs attendent beaucoup de l’audition du frère aîné, Titouan, 17 ans, qui étudie à Lyon. En effet, la question du facteur déclencheur reste la grande inconnue. Le procureur de Grenoble a précisé que le jeune garçon risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle, une peine qui tient compte de son statut de mineur au moment des faits.