Pourtant, devant ces faits, la cheffe du gouvernement répondra qu’elle veut lutter contre «ce sentiment que la violence augmente chez les Français». Encore une fois, dans un profond déni de réalité, Élisabeth Borne préférera parler d’un «sentiment d’insécurité» ressenti par les Français quand le nombre d’homicides est au plus dans notre Histoire depuis l’après-guerre. Se sentant directement concernée par ces propos, Marie-Hélène Thoraval, maire divers droite de Romans-sur-Isère, affirmera que «l’insécurité n’est pas un ressenti, c’est une réalité vécue».
«Je ne peux pas entendre ce qui est dit par la Première ministre»
L’interview de la Première ministre lui est insupportable. Jeudi 7 décembre, sur CNews, Marie-Hélène Thoraval s’est insurgée contre les propos d’Élisabeth Borne tenus dans une interview de nos confrères du Figaro. Elle y parle d’«un sentiment d’insécurité», en lien avec l’attaque du bal de Crépol, qui a conduit à la mort de Thomas, 16 ans. La maire de Romans n’a pas caché son agacement, partagé par une partie de la classe politique, et a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’un «sentiment». Elle assénera que «l’insécurité, ce n’est pas un ressenti, c’est une réalité vécue».
Malgré les menaces de mort dont elle est la cible, l’édile iséroise souhaite que le meurtre de cet adolescent serve à éveiller les consciences sur les attaques «barbares» que subissent aussi les petites communes rurales. Elle assumera son discours même si Marie-Hélène Thoraval dira: «Je me sens en danger, je ne me sens pas en grande liberté». Mercredi dernier, le parquet de Valence a fait savoir qu’un premier homme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a été condamné à huit mois de prison ferme pour «outrages par paroles ou menaces» à son encontre.
La colère d’une partie de la classe politique
La maire de Romans n’est pas la seule à avoir réagi à l’interview de la locataire de Matignon. À droite, on s’insurge contre de tels propos. Les Républicains et le Rassemblement national sont vent debout contre un tel discours. La Première ministre leur répondra: «Vous polémiquez, nous agissons». Les alliés de la majorité présidentielle prennent aussi leur distance avec l’Élysée. Le premier d’entre eux est Édouard Philippe qui souhaitait le vote de la suppression des accords franco-algériens de 1968 et celui sur le projet de loi immigration voté au Sénat. Dans les rangs de la macronie aussi, des voix se sont élevées mais pour expliquer qu’il s’agissait d’une erreur de communication.
Eh oui ! L’éternel « sentiment » d’insécurité qui est chevillé au corps des français. En fait, il n’y a pas plus de morts qu’avant, nous rêvons. Tout ceci n’est qu’un rêve. Des professeurs décapités, pourchassés dans leur lycée et finalement assassinés, des gamins au volant d’une voiture volée qui forcent des barrages de police, des français qui meurent d’un coup de couteau parce qu’ils n’ont pas de cigarettes sur eux, parce qu’ils ont regardé leur meurtrier de travers ou parce qu’ils n’ont pas pu « choper » une fille, etc, tout cela était monnaie courante avant et tout le monde le sait bien. Mais c’est plus fort que nous, il faut qu’on se plaigne. Je revois encore Ségolène Royale nous faire la morale dans les années 80 au moment des élections sur cette fameuse insécurité, pure vision de l’esprit des français. Résultat, les socialistes avaient pris une taule. Qu’est-ce que l’on attend pour recommencer avec ce Gouvernement et le délégitimer.
Tous les individus composants ce gouvernement sont tellement loin du peuple, que les problèmes concernant l’insécurité leur arrivent vaguement, c’est pour cela qu’ils ont un sentiment d’insécurité. Faudrait par commencer par leur enlever les policiers qui assurent leur sécurité, et quand ils recevront seulement quelques brutalités, leur « sentiment d’insécurité » va se transformer sur le champs en réalité. Ces personnages sont là uniquement pour leurs indemnités et prennent des décisions sans s’inquiéter de leurs conséquences.