Les policiers arrivent rapidement sur place, dans cet appartement de la Cité Voltaire. Au-delà des taches de sang, ils relèvent la présence d’une seringue et d’un «caillou de stupéfiants», comme ceux d’héroïne ou de crack, près du corps. Les voisins sont alors interrogés. Ils indiqueront que dans l’après-midi, ils ont entendu des «bruits d’une relation sexuelle violente» qui pourraient venir de cet appartement.
Le corps est couvert d’ecchymoses
Sur place, les techniciens de la police scientifique relèvent les indices sur les lieux. Les enquêteurs sont intrigués par la présence de cette seringue et de ce caillou de drogue qui se trouvent à proximité du corps. L’équipe médicale note que le corps porte de nombreuses ecchymoses, ce qui laisse penser que l’homme de 34 ans aurait pu être battu. Les policiers vont rapidement interroger les voisins du trentenaire.
Les résidents confieront que, vers 14h30, ils avaient entendu des bruits qui pourraient ressembler à «une relation sexuelle brutale» provenant de l’appartement du jeune trentenaire. Les policiers pensent tout de suite à une nouvelle affaire liée au «chemsex». Cette pratique consiste à prendre différentes drogues pour avoir des rapports sexuels très longs parfois sur plusieurs jours.
L’enquête est confiée à la brigade criminelle
Toutefois, toutes les hypothèses restent sur la table. Il peut, en effet, s’agir d’un jeu érotique violent qui aurait mal tourné comme d’un meurtre entre conjoints. Le procureur de la République de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour meurtre qu’il a confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. Le corps du trentenaire a été conduit à l’institut médico-légal pour y subir une autopsie. Les enquêteurs attendent beaucoup de cet examen car les causes de la mort orienteront les magistrats pour la suite de la procédure. Dans un premier temps, les enquêteurs s’efforcent de trouver la ou les personnes avec qui la victime était le jour de son décès.