Ministère de l'Intérieur, Place Beauvau ©Wikimedia
Or, de l’aveu de plusieurs hauts responsables de la police et de la gendarmerie, la France est loin d’avoir atteint ses objectifs en matière de sécurité intérieur. De plus, les changements de dernières minutes voulues par Anne Hidalgo ne sont pas du goût de tous. Juste la cérémonie d’ouverture réunit tous les problèmes de sécurité qui peuvent exister. Devant parer à l’urgence, Gérald Darmanin a annoncé faire appel au personnel administratif pour participer à la détection d’engins suspects.
Les 30.000 policiers mobilisés pour l’occasion ne seront pas suffisants
Il a été précisé que ce dispositif concerne les «volontaires pour participer à des missions de recherche d’engins suspects en appui des services spécialisés». Les volontaires auront une formation de cinq jours. Toutefois, les syndicats sont sceptiques car cela ne fera que 30 heures pour s’initier «à la détection d’explosifs, la gestion des transports en commun, les périmètres de sécurité ou encore aux fouilles des personnes, des véhicules et des bâtiments». En contrepartie, pendant les JO, une prime est en cours de négociation. Elle pourrait être de 70 euros par jour.
Les syndicats de police se demandent à quelle enquête de sécurité ces personnels seront soumis et quelles seront leurs responsabilités en cas d’incident ou de scénario catastrophe comme un attentat.De plus, les réservistes, policiers et gendarmes, seront aussi sollicités et même les élèves des écoles de police et de gendarmerie. Il a été relevé que les besoins sont énormes avec plus de 30.000 membres des forces de l’ordre en moyenne chaque jour et 45.000 pour la seule cérémonie d’ouverture.
Le rythme de travail inquiète aussi les policiers
Mis à rude épreuve depuis la réforme des retraites, les forces de l’ordre ont rarement été autant sollicitées depuis Mai 68. Les syndicats ont fait savoir qu’il est prévu des vacations de 12 heures d’affilée, avec cinq jours de travail et un jour de repos. Il est aussi envisagé une absence de vacances pendant les jeux, et deux semaines de congé autorisées entre le 15 juin et le 15 septembre, pas plus.
Éric Henry, délégué national du syndicat Alliance, rappelle qu’«entre les manifestations liées aux retraites, la criminalité classique, la lutte contre la délinquance, la Coupe du monde de rugby, les émeutes, les forces de l’ordre sont sursollicitées. Nous ne sommes pas non plus à l’abri du risque terroriste parce que malheureusement la France est menacée de façon très élevée. Donc à circonstance exceptionnelle pour les Jeux olympiques notamment, reconnaissance exceptionnelle». Alliance et les autres syndicats du bloc majoritaire demande ainsi l’équivalent d’un 13ème mois.
Désolé, les policiers gendarmes et autres intervenants pour les JO, sont des humains, pas des machines, ils ne peuvent pas travailler en continu.
Ce qui aurait lieu de faire : Vu que ces problèmes auraient dû être réglés avant toutes choses, n’a pas été faits, l’âne Hidalgo et tous ceux qui ont voulu cet évènement à Paris, dès la fin de la cérémonie d’ouverture, soient affublés d’un uniforme et soient en première ligne pour aider « à la détection d’explosifs », avec promesse de décoration si ça saute…
réquisitionner des fonctionnaires qui déjà ne foutaient pas grand chose, mais à qui ils vont donner de grosses grosses primes et un salaire multiplié par 10!!! Faciiiilleeee avec l’argent public là encore!