Les deux assaillants ont pris la fuite grâce à l’intervention d’une voisine. Cependant, il est à noter que l’attaque a eu lieu en plein jour et le long d’une rue très passante. La septuagénaire est profondément traumatisée. Ses agresseurs sont toujours recherchés.
Une femme qui vit dans son fauteuil roulant
Ce mardi-là, il est 15h quand deux individus pénètrent dans l’appartement de la vieille dame. Ils sont passés par la porte-fenêtre du salon, laissée entrouverte pour que le petit chien de la victime puisse s’aérer. L’appartement se situe au rez-de-chaussée d’une copropriété en plein cœur du quartier populaire de Pontanézen. Les policiers ne cachent pas leur inquiétude face à ces cambriolages avec violences en pleine journée dans des rues très vivantes. La victime, toujours traumatisée et souffrant de nombreuses blessures, expliquera aux enquêteurs: «Je vis dans mon fauteuil roulant, je mets parfois le nez à la fenêtre, mais je ne m’occupe de rien dans le quartier. Je ne dérange personne. Je ne comprends pas ce qu’ils me voulaient».
Une extrême violence totalement inutile
Il s’agit bien de violence gratuite. Quand les deux hommes pénètrent dans l’appartement, la victime faisait une sieste. Son mari s’était absenté pour faire des courses. Cette dame est lourdement handicapée et ne peut se déplacer qu’en fauteuil. Cela n’empêchera pas ses agresseurs de la réveiller violemment, de la frapper à la tête puis de la jeter au sol. Ils veulent savoir si de l’argent est caché dans l’appartement dont elle est locataire. Pour cela, ils vont la traîner parterre sur plusieurs mètres.
Mais une voisine entend les cris de la victime et décide d’aller voir ce qui se passe. Elle commence à sonner à la porte et rentre dans l’appartement. Elle voit la victime au sol, gisant dans son propre sang. Ses bourreaux ont pris la fuite dès qu’ils ont entendu la sonnette de la porte. Interrogés par la police, elle leur dira qu’il s’agissait de deux jeunes hommes «dont un certainement mineur». Désormais, elle qui avait déjà vu son véhicule incendié il y a quelques années, attend que le bailleur lui propose une solution de relogement pour quitter cet appartement au plus vite.