Comme Chirac en 1990, Hidalgo promet de se baigner dans la Seine avant les JO de Paris

Alors que les JO arrivent à grands pas, avec leurs lots d’incertitude, Anne Hidalgo, lors de ses vœux, a annoncé qu’elle se baignerait dans le fleuve qui court à travers la capitale avant le début de l’événement sportif. Si le Conseil municipal et les parisiens attendaient d’être rassurés sur la bonne tenue des Jeux, ils auront droit à l’annonce d’une baignade.

La maire de Paris invite le préfet de région à l’accompagner

Lors de ses vœux à l’Hôtel de Ville, l’édile de la capitale a dit qu’en juillet «nous nous baignerons dans la Seine». Elle a poursuivi en invitant Marc Guillaume, le préfet de région, à la rejoindre dans ce «plongeon historique», «plus de 30 années après la promesse de Jacques Chirac». Cependant, il faut rappeler qu’elle avait déjà émis ce souhait en novembre dernier. Devant le Conseil de Paris, s’exprimant sur les préparatifs des Jeux, elle avait donné rendez-vous «avant l’ouverture des Jeux pour une grande baignade collective dans la Seine».

Alors que les derniers tests ne sont pas concluants et que les athlètes qui devaient faire les premiers essais avaient refusé de s’y baigner, provoquant un sérieux malaise chez les organisateurs, la maire de Paris semble réécrire l’Histoire. Ainsi, elle dira: «Tout le monde affirmait que c’était impossible, nous l’avons fait», parlant alors de l’ouverture, pour 2025, de trois sites de baignade à Paris.

L’interdiction de se baigner dans la Seine date de… 1923

En effet, il est interdit de se baigner dans la Seine depuis 1923 par arrêté préfectoral. Celui-ci n’a jamais été modifié depuis. Une brigade fluviale patrouille d’ailleurs constamment pour empêcher les plus téméraires, ou les pus inconscients, de plonger dans le fleuve. Pour les JO de Paris 2024, les épreuves de triathlon et de nage en eau libre partiront du pont Alexandre-III qui relie le Grand Palais aux Invalides. À ce jour, aucun essai n’a été réalisé par des nageurs. Ces derniers refusent de s’y baigner.