Quand un journaliste lui demande pourquoi elle a choisit de mettre ses enfants dans le privé plutôt que dans le public, la ministre a justifié sa décision par «sa frustration devant les paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacés» dans les établissements publics. Il n’en fallait pas plus pour que les syndicats se disent outrés et relancent leur appel à la grève du 1er février.
Première interview, première polémique
Il aurait été juste de reconnaître une certaine franchise de la part d’une mère de trois enfants qui a les moyens de leur payer une école privée. Toutefois, depuis quelques jours, Amélie Oudéa-Castéra est désormais ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Par conséquent, les syndicats auraient souhaité qu’elles changent ses enfants d’école et qu’elle n’évoque pas en ces termes le problèmes, non pas du manque d’enseignants, mais bien des absences répétées des professeurs. A contrario, il n’y avait eu aucun appel à la grève quand Pap Ndiaye était à la tête du ministère alors que ses enfants sont à l’École Alsacienne à Paris.
Ainsi, dans un communiqué, le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes) et la FSU dénoncent une «provocation» d’Amélie Oudéa-Castéra. Cette dernière a en effet attisé la colère des professeurs en justifiant sa décision de transférer ses enfants vers le privé par sa «frustration devant les paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées» dans le public. Des propos tenus lors de son premier déplacement, aux côtés de Gabriel Attal, son prédécesseur qui est apparu bien gêné lors de cette déclaration.
Pour les syndicats, la ministre a tenu des «propos indignes»
Pour les syndicats Snes et FSU, Oudéa-Castéra a tenu un «discours lunaire» et des «propos indignes» dans «une violente charge contre l’enseignement public, jetant le discrédit sur la qualité de l’encadrement». Le syndicat rappelle que l’État est responsable «des problèmes de remplacement dans l’École publique». Et de conclure qu’«Amélie Oudéa-Castéra, ministre d’Emmanuel Macron, fait le bilan de la politique éducative… d’Emmanuel Macron». La grève prévue pour le 1er février se tiendra pour «exiger des personnels mieux payés, respectés, protégés, des conditions de travail et d’étude améliorées».
Tout ça parce qu’elle a eu le malheur de dire que ses enfants étaient dans le privé. Quelle plus belle manière de dire : « L’école publique ne va pas fort, je suis là pour la remettre sur pieds ».
Ces syndicats, quelle plaie! On a tout de même le droit de choisir son école en France! Encore cette gauche arriérée et méchante qui n’accepte pas que l’on puisse avoir un autre avis que le sien! Cette gauche qui voit venir sa perte de pouvoir et qui se démène pour le garder malgré l’avis des Français. Honte à cette gauche sectaire et malsaine à qui revient la faute de cette perte d’autorité et de serieux à l’école mais qui ne veut pas l’admettre!
Depuis Mitterand la France n’a cessé de regresser ce qui prouve l’echec de la gauche qui aujourd’hui pour exister doit s’allier à l’extrème gauche mélanchoniste et dangereuse pour la démocratie
Ce ministère est ingérable. Elle a bien fait de leur balancer à la figure que si on met nos enfants dans le privé c’est en gros à cause de tous ces f……que l’on entretient et qui demandent sans cesse des augmentations et qui sont toujours en maladie ! Bon courage à cette nouvelle ministre qui j’espère ne s’excusera pas face à ces intellectuels qui n’ont absolument pas le sens du dévouement et viennent à l’éducation nationale pour travailler 24h et avoir 3 mois de vacances ! Et puis pendant qu’on écoute ces imbécillités on ne parle pas des vrais problèmes !
Complètement d’accord avec vous.
c’est encore une « apprentie-ministre » que Macron à placé à l’EN alors que la raison pure aurait voulu qu’il y laisse G Attal pour qu’il y poursuive et applique les propositions qu’il avait faites : comment un ministère peut-il fonctionner convenablement en changeant de dirigeant touts les cinq minutes, ceci pour le seul fait du prince qui, lui, semble bien, du coup « s’en foutre complètement » au profit de sa sacro-sainte com’