Depuis jeudi soir, des agriculteurs bloquent l’A64, entre Toulouse et Bayonne, au niveau de Carbone. Une action qui marque un tournant dans la lutte des agriculteurs français, à quelques semaines de l’ouverture du salon de l’agriculture. La tension est montée d’un cran.
Mobilisation des secteurs de l’agriculture : le crise française s’inscrit dans un mouvement à l’échelle européenne
Riziculture, ou élevage de vaches, fromages ou fruits et légumes,… toutes les exploitations françaises sont soumises à des règles bien plus strictes que leurs concurrents européens ou internationaux. Par ailleurs, l’industrialisation des exploitations, ces vingt dernières années, met désormais en danger les agriculteurs français. Car plus l’exploitation est petite, plus il est difficile de se plier aux normes et aux règles.
Et plus les années passent, plus les importations augmentent en comparaison aux exportations, constate le journaliste de BFM TV, ce lundi 22 janvier. La grève s’inscrit dans un mouvement européen. Des milliers de tracteurs manifestaient à Berlin ce lundi matin. En france plusieurs routes sont bloquées, et depuis des mois certains panneaux urbains sont retournés, c’est l’opération « On marche sur la tête ».
Des actions prévues « toute la semaine et aussi longtemps qu’il sera nécessaire » annonce Arnaud Rousseau, présidente FNSEA
Les revendications ne sont donc pas nouvelles, mais le mouvement des agriculteurs se durcit. Jeudi 18 janvier au soir, le blocage de l’autoroute A64 a fait monter d’un cran la pression entre le gouvernement et les agriculteurs. Sur le barrage, au micro d’RTL, un agriculteur annonçait que la France serait entièrement paralysée d’ici à mercredi. Lundi 21 janvier, les accès à la centrale nucléaire de Golfech étaient bloqués par des tracteurs.
Si les raisons de la colère des agriculteurs sont multiples, le RN pointe du doigt l’Europe et ses normes, alors que les écologistes questionnent le modèle de production. Dernière cette crise de l’agriculture, aux multiples facettes, est en jeu l’indépendance alimentaire française.
Enfin, ce dimanche 21 janvier, l’annonce par Bruno Lemaire de la hausse du prix de l’électricité de 9,8%, dès le 1er février 2024, n’a pas calmé les ardeurs des auteurs des revendications, bien au contraire.
En fin de journée, lundi 22 janvier, Gabriel Attal, le premier ministre, reçoit Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA. Au sujet des mobilisations, il déclarait sur France Inter, plus tôt dans la matinée : « Je peux vous dire que dès aujourd’hui et toute la semaine et aussi longtemps qu’il sera nécessaire, un certain nombre d’actions vont être menées ».
Vous avez raison, ne lâchez rien!!! Macron ne cesse d’augmenter des fonctionnaires qui, de toute façon, ne montreront pas davantage de respect du client, n’auront pas plus d’ardeur au travail, et s’en foutront à part leur très chères vacances, de préférence à l’étranger si c’est moins cher! (Enc.lés de français, comme ça nos restaurants crèvent! Vous êtes contents de trouver des routes correctes, des hôpitaux si vous avez un accident, mais c’est mieux si c’est payé par les autres! Pas vrai???!! Vos jeunes, vous trouvez normal de leur donner de gros gros salaires pour leur bouger le cul, mais pas à vous de payer, mais vous êtes de bons « socialistes »!!!