Vendredi 26 janvier, Israel accusait 12 employés de l’UNRWA d’être impliqués dans les attaques du 7 octobre perpétuées par le Hamas. Le président de l’ONU a annoncé leurs licenciements immédiats et l’ouverture d’une enquête. Depuis, de nombreux pays donateurs ont suspendu leurs financements à l’UNRWA.
L’ONU annonce l’ouverture d’une enquête, de nombreux donateurs suspendent les paiements vers l’UNRWA
Alors qu’Israel a dénoncé les implications de 12 employés de l’UNRWA, dans les attaques terroristes du 7 octobre, le président de l’ONU, Antonio Guterres annonçait le licenciement des personnes concernées. Puis il déclarait : « Les présumés actes abjects de ces employés doivent avoir des conséquences » mais sans que cela n’impacte « les dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui travaillent » pour l’UNRWA, selon propos rapportés par France Info.
Philippe Lazzarini, chef de l’agence affirmait également « tout employé de l’UNRWA impliqué dans des actes de terrorisme sera tenu responsable, notamment par le biais de poursuites pénales ». Une enquête a été immédiatement ouverte.
Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, l’Italie, la Finlande et la France : depuis, de nombreux états ont annoncé suspendre leurs financements, ce qui inquiète fortement Antonio Guterres qui implorait « d’au moins garantir » la poursuite des opérations. « Deux millions de civils à Gaza dépendent de l’aide cruciale (de l’agence onusienne) pour leur survie au quotidien mais le financement actuel de l’Unrwa ne lui permettra pas de répondre à tous les besoins en février », a t-il rappelé, selon La Dépêche.
Selon Stephane Amar, correspondant France 24, les conséquences seront lourdes. C’est toute une structure de la société palestinienne qui est menacée, touchant la santé et l’éducation, notamment. À Gaza on estimerait que 70 à 80% de la population dépend de l’UNRWA.
Qu’est-ce l’UNRWA?
L’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, est créée en 1949 par l’ONU, après le premier conflit au lendemain de la création d’Israël en mai 48. L’agence a plus de 30 000 employés, à Gaza et Amman, au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Cisjordanie, ainsi que des bureaux de liaison à New York, Genève, Bruxelles et Le Caire, peut-on lire sur leur site. La plupart des employés sont des réfugiés palestiniens, précisent-ils.
Alors Gutterez, on fait moins le beau ?