Comme le rapporte nos collègues du Figaro dans son édition du 6 février, le parquet national financier a ouvert des investigations contre Tony Estanguet concernant les conditions de sa rémunération. De plus, selon une source proche du dossier, cette enquête a été confiée à la police judiciaire parisienne la «semaine dernière». Nous apprenons ainsi que l’ancien champion olympique a perçu une rémunération annuelle brute de 270.000€ jusqu’en 2020. Or, le comité d’organisation des JO étant une association «loi 1901», la rémunération des cadres est plafonnée à des niveaux inférieurs.
Tony Estanguet facture «des prestations non commerciales»
En effet, afin de continuer de percevoir des rémunérations aussi élevées, Estanguet va créer une société qui va facturer «des prestations non commerciales» au comité d’organisation dont il est l’actuel président. Cette nouvelle enquête qui vise un des membres du comité n’est pas du goût de tous. Celui-ci a préféré réagir en affirmant que «le cadre de la rémunération (de Tony Estanguet, NDLR) est très strictement encadré». Il précise ainsi que la rémunération du président du comité «a été décidée et validée par le premier Conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018». Et d’ajouter que «ses modalités de versement ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf».
«Je fais confiance à ce qui a été décidé à l’époque»
Répondant aux journalistes de l’Équipe, Estanguet a indiqué qu’il ne «décidait pas» de sa rémunération. «Je fais confiance à ce qui a été décidé à l’époque», a-t-il ajouté. Le président du CO a précisé que son niveau de rémunération est encadré par un comité composé «d’experts indépendants», mais également par «un conseil d’administration», des «les services de l’État» et «un contrôle général économique et financier de Bercy». Toutefois, il ne s’exprimera pas sur sa société qui facture des prestations afin d’augmenter son niveau de rémunération.
Cette nouvelle affaire vient s’ajouter aux trois autres précédentes aussi ouvertes par le PNF pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption visaient déjà l’organisation des JO et notaient des «risques d’atteintes à la probité» et des «conflits d’intérêts». En parallèle, Anne Hidalgo n’a toujours pas remis les factures de ses voyages en Polynésie alors que ses déplacements étaient supposés être liés à l’organisation des épreuves de surf.
Et le PNF, il n’a rien trouver à redire sur l’augmentation que se sont adjugés nos parlementaires ? Non, tout était réglo ? Et la gestion d’Hidalgo sur la ville de Paris et les JO, pareil, rien à redire ?
la mère hidalgo et sa troupe de profiteurs…ça serait pas des bons « socialistes » ça??? Enfin, socialistes-de-l’argent-des-autres, bien sûr!