Un homme d’une trentaine d’années, qui a plaidé coupable d’avoir tué le fils de sa compagne, âgé de cinq ans, le 16 janvier 2021 à Olivet (Loiret), a été condamné à 23 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Loiret, mercredi 7 février. Il avait d’abord essayé de faire passer ce drame pour un accident.
Il lui a porté des coups pendant plusieurs semaines
Un homme d’une trentaine d’années, qui a été plaidé coupable d’avoir tué le fils de sa compagne, âgé de cinq ans, le 16 janvier 2021 à Olivet (Loiret), a été condamné à 23 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Loiret, mercredi 7 février. La peine prononcée a été assortie d’une période de sûreté des deux tiers.
« Nous avons un beau-père qui a porté des coups pendant plusieurs semaines avant cet épisode de violence fatal qui cause la mort de Dayen. Nous ne sommes donc pas ici dans le schéma malheureusement classique de ces parents qui, dans les affaires de bébés secoués (…), pètent un plomb », d’après, Éléna Chevallier l’avocate générale.
L’enfant avait « peur » de l’homme
Dans un premier temps, l’homme avait déclaré que le garçon était tombé dans la salle de bains, justifiant de cette manière ses blessures. Mais, « la chute relève d’une histoire qui n’est pas celle des expertises médico-légales, qui n’est pas celle des témoins », dit encore l’avocate.
Le jour des faits, l’homme avait demandé de l’aide à ses voisins, emmenant l’enfant inconscient sur le palier. Son pronostic vital était engagé quand il a été emmené à l’hôpital. Il meurt cinq jours plus tard. La mère de l’enfant racontait que son fils avait « peur » de son compagnon, durant le premier jour du procès. Le couple a eu un autre enfant ensemble.