Sept femmes différentes, Blandine, Séverine, Irène, Élodie, Manon, Béatrice et Carole (les prénoms ont été modifiés) ont déposé plainte contre le spécialiste. Elles ont toute eu affaire à lui au moins une fois. De plus, Saïd C. partage son cabinet avec un autre gynécologue, Afif M. Ce dernier a été condamné pour agression sexuelle.
Saïd C. était bien connu du Conseil de l’Ordre des médecins d’Eure-et-Loire
Les faits débute en décembre 2018. Blandine prend rendez-vous pour la première fois avec Afif M., gynécologue obstétricien. Cependant, absent, il sera remplacé par son confrère Saïd C. qui partage le même cabinet. En juin 2020, elle décide de se rendre au commissariat et explique aux policiers que le médecin «a mis ses doigts dans mon vagin, comme pour un toucher vaginal. Je lui ai dit que c’était douloureux. Il a continué et après c’était vraiment douloureux. J’ai commencé à crier et à lui demander très clairement d’arrêter». Pour la jeune femme, il s’agit bien d’un viol et elle décide de saisir le Conseil de l’Ordre des médecins de son département. Ce dernier n’est pas surpris par les accusations de Blandine: plus de six patientes ont déjà saisi cet organe pour se plaindre de ce gynécologue.
Le gynécologue nie les faits
L’enquête débouche sur une première mise en examen pour «viol par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction». Les policiers décident de lancer un appel à témoins. Compte tenu du récit de la victime, ils pensent immédiatement que Blandine n’est pas la seule. Ainsi, Séverine se présente au commissariat. Elle explique qu’elle n’avait que 16 ans, en 2010, quand elle a eu affaire avec Saïd C. Là aussi, le médecin nie les faits mais l’expertise psychiatrique va révéler «des traits mégalomaniaques» menant «à une forte idéalisation de soi».
Les enquêteurs ont mis en évidence une «ambiance très sexualisée» qui semble dominer dans ce cabinet de gynécologie. Son collègue, le Dr Afif M., gynécologue, avait été condamné en 2022 à deux ans de prison dont un ferme pour agression sexuelle. Il avait été établi qu’en novembre 2020, il avait fait boire une de ses patientes avant d’abuser d’elle. Il a été aussi radié de l’ordre des médecins. Selon une source policière, l’enquête se poursuit.
Said et Afif ?? Ce sont des prénoms norvégiens « modifiés », ça, non ?
6 signalements et le gars travaille encore ????? Ils attendaient quoi???
Un signalement aurait dû suffire à ce qu’il soit poursuivi et tout du moins qu’ils soient tous les deux interdit d’exercer le temps de l’enquête approfondie étant donné le risque que d’autres femmes soient victimes du fait de leur profession.
Les policiers n’ont sans doute pas trouvé très grave ces actes à l’encontre de femmes?
Qd on sait qu’ils refusent encore parfois d’enregistrer les plaintes malheureusement il y a des gros progrès à faire pour une vraie formation de nos agents de l’ordre
« elle décide de saisir le Conseil de l’Ordre des médecins de son département. Ce dernier n’est pas surpris par les accusations de Blandine: plus de six patientes ont déjà saisi cet organe pour se plaindre de ce gynécologue. »
Vous mettez en cause la police, alors qu’elle enquête. Le conseil de l’ordre n’est pas surpris, il a déjà reçu PLUS DE SIX SAISINES de patientes ! Qu’aurait dû faire ce fameux conseil de l’ordre dès la première plainte ?
Je suis d’accord avec Martine Desbois, vous ne pouvez pas faire relire vos articles par quelqu’un qui connait l’orthographe !
Vous devriez apprendre le français ça éviterait les fautes !!!!!!