Alors que des politiques de gauche et des associations avaient ouvertement pris parti pour Abderrahim Sayah, le premier magistrat de Hautmont avait tenu bon contre vents et marées. Jeudi 15 février, nous avons appris que le tribunal d’Avesnes-sur-Helpe avait débouté le salafiste et avait confirmé la décision de Stéphane Wilmotte.
Le mariage n’était qu’un prétexte pour obtenir un titre de séjour
Pour le maire de la commune du Nord, la justice a envoyé un «message symbolique». Alors qu’il était assigné pour «atteinte à la liberté individuelle», Stéphane Wilmotte a réagi en disant: «J’avais pleinement confiance en nos arguments pour défendre les valeurs de la République. Au-delà de ma satisfaction, c’est un soulagement pour tous les élus, régulièrement confrontés à des attaques, à de la pression». Pourtant, l’ancien responsable de la mosquée salafiste de Hautmont estimait que le maire de la ville n’avait aucun motif légal pour ne pas célébrer son union avec la mère de ses six enfants.
Néanmoins, pour Stéphane Wilmotte, il était clair qu’il s’agissait d’un prétexte pour obtenir un titre de séjour. Ancien responsable d’une mosquée fermée en 2018 pour apologie du terrorisme, Abderrahim Sayah était à l’époque sous le coup d’un arrêté d’expulsion vers son pays d’origine. Il a été expulsé depuis vers l’Algérie.
Un maire seul contre tous
Si le procureur avait suspendu le mariage pour procéder à quelques vérifications, le magistrat avait finalement donné son accord pour cette union. L’année suivante, en 2022, une date est fixée mais le futur marié annonce un changement de témoins. L’édile de Hautmont sollicite alors une nouvelle fois le procureur, la manœuvre lui semblant plus que douteuse. En janvier 2023, les deux parties se feront face devant le tribunal administratif d’Avesnes où la décision du maire sera confirmée. Me Emmanuelle Lequien, l’avocate du salafiste, va défendre l’idée que le maire «est le bras armé de la préfecture». Pourtant expulsé du territoire pour «sa vision de l’Islam incompatible avec les valeurs de la République», Abderrahim Sayah est condamné à payer les frais de justice et d’avocat du maire.
Voila ou on en est, des politiques qui défendent des salafistes, des avocats de merde pour ne pas dire une poufiasse qui défend les mêmes et une salope avec 6 gosses qui veux se parier avec une sous merde pour qu’il puisse avoir un titre de séjour. Voila la France d’aujourd’hui, nous ne sommes plus chez nous.