Un homme de 44 ans, professeur au collège Léo-Larguier de La Grand-Combe (Gard), a été placé en garde à vue, mardi 2 avril, pour corruption de mineur et agression sexuelle sur une élève de l’établissement, de 14 ans à peine. Il nie les faits.
Les faits débutent en janvier dernier
Ce professeur de 44 ans, au collège Léo-Larguier de La Grand-Combe (Gard),a été placé en garde à vue, mardi 2 avril, pour corruption de mineur et agression sexuelle sur une élève de l’établissement, de 14 ans à peine.
Le juge des libertés et de la détention (JLD) a été saisi par le parquet d’Alès, pour que l’homme soit placé sous contrôle judiciaire. Sa « relation » avec cette élève aurait débuté au mois de janvier dernier. L’homme comparaîtra devant le tribunal correctionnel d’Alès le 3 mai prochain.
Il se présente chez elle et lui écrit des lettres
La jeune fille se serait confié à une amie, vendredi 29 mars. C’est elle qui va en parler à l’infirmière, qui contacte tout de suite les autorités. Des lettres écrites par le professeur ont été retrouvées, selon le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, contacté par Le Parisien. Il y raconte son « envie d’avoir des enfants et de faire des voyages » avec elle.
Par ailleurs, il lui aurait caressé les fesses et aurait essayé de l’embrasser. Il se serait aussi rendu chez elle, c’est d’ailleurs ce qui a poussé l’adolescente à se confier. « Les faits commencent fin janvier. Nous n’étions au courant de rien jusqu’au 29 mars et les parents non plus« , revient Abdelkrim Grini.