Toutefois, de plus en plus d’accidents en lien direct avec cette pratique sont relevés par les forces de l’ordre quand il ne s’agit pas de décès du consommateur comme c’est le cas ici. Lors d’une soirée, un homme de 56 ans a été retrouvé mort à son domicile alors qu’il avait pris cette drogue avec son amant d’un soir.
Les soirées «chemsex» inquiètent de plus en plus les autorités
Cette pratique consiste à consommer un cocktail de produits stupéfiants afin de prolonger et d’intensifier les rapports sexuels. Lundi soir, un homme de 56 ans est décédé à Bordeaux à la suite d’une de ces soirées. Une source proche du dossier expliquera que c’est son amant d’un soir, âgé de 50 ans, qui a prévenu les secours. Arrivés sur place, ces derniers n’ont rien pu faire si ce n’est constater le décès du quinquagénaire. Le parquet de Bordeaux a indiqué que «la victime, née en 1966, a été retrouvée morte par les secours en présence de deux autres personnes. Lors de la perquisition au domicile ont été retrouvés des produits stupéfiants type 3MMC, GBL, des produits liés au chemsex». Le procureur a précisé qu’une enquête pour homicide involontaire a été ouverte et confiée à la division de la criminalité territoriale. De plus, nous avons appris qu’un suspect avait été placé en garde à vue.
Multiplier les relations sexuelles et les faire durer dans le temps
Le but pour ceux qui consomment cette drogue est donc d’avoir de nombreux rapports sexuels qui durent le plus longtemps possible. Ici, l’amant du défunt, qu’il venait de rencontrer sur internet, s’est aperçu que son partenaire de respirait plus après plusieurs relations sexuelles. Selon nos confrères de M6, les deux hommes avaient consommé une substance ménagère utilisée comme substitut au GHB ce soir-là. Les enquêteurs ont par ailleurs découvert des drogues de synthèse dans le logement. Une analyse toxicologique va être réalisée. Pour rappel, le 12 mars dernier, deux hommes étaient aussi décédés des suites de prise de cette drogue, toujours dans le cadre de rapports sexuels lors d’une soirée «chemsex». Toutefois, le parquet précise qu’il n’y a pas de lien entre les deux affaires.
Bah….des histoires de cul entre pédérastes!