L’assaillant tentera de s’enfuir par la mer @AdobeStock
Deux hommes, connus pour trafic de stupéfiants, ont été tués par balle, dimanche 5 mai, à Sevran, en Seine-Saint-Denis. Une fusillade avait déjà fait un mort, au même endroit, la veille.
« Quand on choisit cette voie, c’est malheureusement la prison ou la mort »
Trois personnes sont mortes par balle, durant le week-end du samedi 4 mai au dimanche 5 mai, à Sevran, en Seine-Saint-Denis. Deux personnes, de 35 ans et 31 ans, connues pour trafic de stupéfiants, ont été tuées le dimanche, une autre a été tuée le samedi, durant une fusillade. Plusieurs blessés ont aussi été signalés. Il semblerait que les faits soient liés à la criminalité liée au trafic de drogue.
« On a de bonnes raisons de penser que les faits de ce soir ne sont pas complètement étrangers au trafic de stupéfiants« , d’après Laurent Nuñez, le préfet de police. « J’étais chez moi quand j’ai entendu des tirs, j’ai eu très peur. C’est terrible, car je les ai vus grandir, mais quand on choisit cette voie, c’est malheureusement la prison ou la mort », témoigne une habitante du quartier, auprès de Sud Ouest. Quant aux suspects, ils sont en fuite.
315 homicides ou tentatives d’homicide liés au trafic de stupéfiants en 2023
« Il faut être extrêmement prudent », concernant le lien entre ces deux affaires, d’après Laurent Nuñez. « Évidemment, on a conscience que quand on fait ça, on déstabilise le trafic, on crée des convoitises et parfois il y a des affrontements […] pour récupérer des territoires. Mais on va quand même continuer. Il y a encore beaucoup de batailles à gagner, mais la lutte contre le trafic de stupéfiants est une guerre qui est loin d’être perdue« , dit-il encore. 25 douilles de 7.62, un calibre notamment utilisé pour les armes de type Kalachnikov, ont été trouvés sur les lieux, après la fusillade.
Une enquête avait été ouverte par la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, pour homicide volontaire en bande organisée et tentatives d’homicides volontaires en bande organisée. Stéphane Blanchet, le maire de la ville, dénonce un « déchaînement inouï de violence », lié à » l’argent sale de l’économie de la drogue, une économie de mort qui pourrit nos villes ». 315 faits d’homicides ou tentatives d’homicide liés au trafic de stupéfiants ont été comptabilisés en France entre janvier et novembre 2023.
youppiiiieeee!!! Aux suivants!
Youppiiieeee!!! Aux suivants!
Éradication au sein de leurs groupes , c’est une très bonne chose tant qu’il n’y a pas de victimes collatérales , et surtout que ça continue !!