Ils avaient aussi blessé grièvement deux autre personnes. Il aura fallu six mois d’enquêtes à la section de recherches de Nîmes pour procéder à l’interpellation de 13 individus. L’opération avait été jugée «exceptionnelle» par son ampleur, mobilisant près de 240 gendarmes.
Une véritable opération «commando»
À l’époque des faits, qui étaient survenus dans la nuit du 28 au 29 octobre 2023, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, avait expliqué que «les deux personnes décédées étaient âgées de 24 et 25 ans. L’une d’elles était connue de la justice pour des faits d’infraction à la législation sur les stupéfiants et de proxénétisme. La seconde était inconnue des services de la justice. Les tirs provenaient d’un groupe d’individus cagoulés, ayant fait feu directement sur les personnes présentes» avant de repartir «à bord d’un véhicule».
Six mois plus tard, la magistrate avait indiqué que «treize personnes ont été placées en garde à vue et devront s’expliquer sur les infractions de meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée, port, transport, détention d’armes de catégorie A et B, dégradation en bande organisée d’un bien par moyen dangereux pour les personnes ainsi que participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime».
Huit personnes mises en examen pour meurtre en bande organisée
Sept hommes et une femme, âgés d’une vingtaine d’années, ont été mis en examen pour ces deux meurtres et tentatives de meurtre en bande organisée dans le cadre de l’enquête. Dans un communiqué publié samedi 4 mai, le parquet de Nîmes a indiqué que les huit suspects «contestent leur participation dans ces faits». Cependant, le juge d’instruction a considéré «qu’il existe des indices graves et concordants à leur encontre».
La procureure de la République de Nîmes a précisé, qu’au-delà du du chef de meurtre en bande organisée, les mis en cause sont poursuivis pour «tentative de meurtre en bande organisée, port, transport, détention d’armes de catégorie A et B, dégradation en bande organisée d’un bien par moyen dangereux pour les personnes ainsi que participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime». Ils ont tous été placés en détention provisoire. Le procès devrait permettre de déterminer les motivations des deux meurtres.