Faïd A., migrant jordanien connu sous 13 identités différentes et sous OQTF, devant les juges pour le viol d’une patiente inconsciente aux urgences

En effet, en octobre 2022, il a profité qu’une jeune femme, inconsciente, dans l’attente d’un examen médicale aux urgences de l’hôpital Cochin, à Paris, soit laissée seule pour la violer.

Un viol d’une très grande brutalité

Pour rappel, ce soir du 28 octobre 2022, Marie (le prénom a été changé, NDLR) se rend sur une péniche amarrée près du pont Alexandre-III à Paris, le Rosa Bonheur sur Seine. La jeune femme boit un peu trop et va faire une mauvaise chute. Les secours sont appelés et les pompiers vont l’emmener aux urgences de l’hôpital Cochin. Alors qu’elle est inconsciente, elle va ressentir une très violente douleur dans le bas-ventre. Il est 4h du matin, Faïd A. est en train de la violer sauvagement en souriant. La jeune femme hurle, le violeur s’enfuie. Cependant, des témoins donneront une description précise de l’individu qui sera appréhendé peu de temps après par un équipage de la BAC. L’homme sortait d’un commerce d’alimentation, il avait payé avec la carte bleue de Marie.

Tout porte à croire qu’il avait repéré Marie sur la péniche

Les investigations de la PJ vont prouver que Faïd A. avait assisté au malaise de la jeune femme sur la péniche Rosa Bonheur. Il a été reconnu notamment par le directeur de l’établissement. Il dira aux policiers qu’il était «planté» près de Marie, placée en position latérale de sécurité «comme un rôdeur mal intentionné», observant ses «zones féminines» comme «un mort de faim». La version de l’accusé est très différente. Il dira au juge d’instruction qu’il ne se rappelle pas très bien de cette soirée. Il aurait été avec sa dealeuse sur les quais quand il a rencontré Marie. Celle-ci dira n’en avoir aucun souvenir. Il avait consommé de la cocaïne et du cannabis. Il avait fait un malaise et avait été aussi transporté à Cochin.

Une fois aux urgences, les images des caméras de surveillance vont le montrer passer de box en box, comme à la recherche d’une proie. Il reconnaîtra devant le juge qu’après avoir volé la carte bleue de Marie, il va déchirer ses vêtements et la violer. Son sperme sera retrouvé sur les parties intimes de sa victime et sur ses sous-vêtements. Il admettra aussi avoir acheté de l’alcool et des cigarettes avec les moyens de paiement de Marie. Celle-ci a aussi déposé une plainte contre l’hôpital mais, selon nos confrères de RMC, cette dernière n’a pas abouti à l’ouverture d’une enquête.