Un élève de 18 ans agresse sa professeure d’anglais au couteau ce lundi 27 mai pendant son cours au lycée à Chemillé-en-Anjou dans le Maine-et-Loire.
Une agression en plein cours
Le cours d’anglais prenait place entre 9h et 10h. L’élève et principal suspect aurait eu une conversation en début de cours avec sa professeure au sujet de son absence. Le procureur de la République d’Angers, Eric Bouillard qualifie cet échange de « courtois » et l’attitude de l’élève de « normale ». D’ailleurs ses camarades de classe le qualifie de « rieur et rigolard ».
Mais, à 9h45, lorsque le cours reprend après une courte pause, le lycéen « va agripper par derrière cette enseignante, et lui donner un coup de couteau au visage, entraînant un mouvement de panique dans la classe ».
Eric Bouillard précise dans son communiqué que la professeure d’anglais a une « blessure qui, physiquement, est extrêmement légère […] sur la joue » mais que « l’impact psychologique […] va être beaucoup plus fort ». Une cellule psychologique a été mise en place pour les élèves et le personnel enseignant.
La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet a publié sur X : « J’adresse mes pensées à la victime et à l’ensemble de la communauté éducative »
L’enquête est ouverte
Juste après l’agression, l’élève aurait pris la fuite par la fenêtre en laissant son arme derrière lui. Il sera interpellé rapidement par une patrouille de police municipale, venue en aide à la gendarmerie nationale, et placé en garde à vue. La brigade de recherche de Cholet a ouvert une enquête pour « tentative de meurtre ».
A la suite de l’audition du suspect, le motif religieux ou politique semble écart. De plus, l’élève aurait « des propos cohérents », « ne présentant pas de déséquilibre » mais aurait révélé « un mal être sans vie ». Le procureur ajoute que le jeune homme de 18 ans aurait bien eu l’intention de tuer : il avait acheté son couteau le 23 mai et l’avait caché dans son sac à dos. L’élève raconte qu’il sentait « trop de pression » et qu’il a voulu se « libérer la pression en ayant un geste violent à l’égard de quelqu’un ». La professeure n’était pas visée personnellement, elle a seulement malheureusement « été la première de la journée », précise-t-il.
Le suspect n’est pas connu des forces de l’ordre et a priori il n’y aurait pas eu de harcèlement scolaire.
le courage de le ministre de l’éducation nationale se trouve sur X :
La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet a publié sur X : « J’adresse mes pensées à la victime et à l’ensemble de la communauté éducative », c’est plus facile de mentir sur un site internent, que d’essayer de mentir devant les victimes.
Et s’il y avait solidarité dans cette communauté, elle prévenait : au prochain d’entre nous touché par un violent, on se met en grève illimitée, ça obligerait à ces enfoirés du gouvernement de se bouger les fesses autrement qu’ils le font depuis quelques temps.
Je ne sais pas ce qu’ils ont répandu dans l’air ou dans notre nourriture, mais ce peuple est en train de devenir complètement bargeot.