L’Insee a publié des données sur le corps électoral pour les élections européennes du 9 juin en France.
269 000 étrangers
Sur les 49,5 millions d’inscrits, 269 000 sont des citoyens d’autres pays de l’UE résidant en France, un chiffre en baisse depuis 2019, en partie à cause du Brexit.
Les Portugais, le plus grand groupe étranger en France
Les Portugais constituent le plus grand groupe étranger votant en France avec 88 500 électeurs, suivis par les Belges (42 000) et les Italiens (39 800).
Les Allemands, Espagnols et Néerlandais suivent ensuite.
Les Slovènes, Chypriotes et Maltais sont les moins représentés
Les Slovènes, Chypriotes et Maltais sont les moins représentés, avec moins de 100 électeurs chacun.
Seuls 25 % des plus d’un million de résidents de l’UE en France sont inscrits pour voter aux élections européennes, beaucoup choisissant de ne participer qu’aux élections municipales.
Et dans les autres pays, les étrangers votent-ils ?
Le droit de vote est considéré comme un attribut essentiel de la citoyenneté et de l’incorporation dans la communauté politique d’un pays. L’accès au droit de vote local des étrangers remonte au début des années 1970 dans certains pays européens (Suède en 1975, Danemark en 1981, Pays-Bas en 1985 et enfin Belgique en 2004).
L’Espagne et le Portugal peuvent accorder le droit de vote aux étrangers sous réserve de réciprocité.
Le Royaume-Uni accorde le droit de vote aux ressortissants du Commonwealth qui résident sur son territoire.
La Belgique, le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suède octroient le droit de vote à tous les étrangers qui résident sur leur territoire depuis quelques années.
L’Irlande ne subordonne pas le droit de vote des étrangers à une durée minimale de résidence ;
Toute personne non née sur un des territoires de l’UE ne devrait pas avoir le droit de vote le 9 juin !
Seul leurs enfants en auraient le droit…. le temps de l’assimilation !