Robert Pickton, l’un des tueurs en série les plus connus du Canada, a été tué le 31 mai, après une agression brutale par un codétenu, au pénitencier de Port-Cartier, au Québec, le 19 mai. Ce dernier est connu pour avoir tué 49 femmes, entre 1978 et 2002, avant de découper les corps pour les donner à manger à ses porcs.
Poignardé par un « pic artisanal »
Robert Pickton, l’un des tueurs en série les plus connus du Canada, a été tué le 31 mai, après une agression brutale par un codétenu, au pénitencier de Port-Cartier, au Québec, le 19 mai. Âgé de 74 ans, il a été hospitalisé d’urgence et placé en coma artificiel après l’attaque. Son meurtrier, un homme de 51 ans, a été placé en isolement, après avoir tenté de le poignarder avec un « pic artisanal » et de lui enfoncer un manche à balai dans le nez.
Le tueur en série, éleveur de porcs, a été emprisonné en 2002, pour avoir tué 49 femmes, entre 1978 et 2002. Lors de la perquisition de la police, qui était venue chercher des armes à feu illégales, a trouvé des restes humains dans un congélateur. Puis, les ADN de 33 femmes disparues ont été trouvées. Il s’agissait principalement de prostituées et de toxicomanes.
Le procès a réuni 241 témoins
Si au début de sa garde à vue, il affirmait être victime de manipulation policière. Mais il finit par avouer qu’il a tué 49 femmes et qu’il avait prévu d’en tuer davantage pour arriver au chiffre de 50. Durant la fouille et l’enquête, il est révélé qu’il aurait tiré une balle dans la tête de ses victimes, puis découpé leurs corps pour les donner à ses cochons ou de les laisser se décomposer. Il aurait même mélangé de la chair humaine à de la viande de porc vendue au public.
L’enquête révèle également qu’il avait été arrêté pour tentative de meurtre en 1997, après qu’une prostituée s’était enfuie de sa ferme, menottée et poignardée. Cependant, la justice avait rejeté son témoignage à cause de sa toxicomanie. Il est finalement accusé du meurtre de 26 prostituées. Le procès a réuni 241 témoins et il est reconnu coupable de six meurtres « non prémédités ». En revanche, il n’est pas poursuivi des 20 autres chefs d’accusation, laissant un sentiment d’abandon par le système judiciaire, auprès des victimes et de leurs proches.
Bon débarras !
Il a mélangé de la viande de porc avec de la chair humaine vendue au public, il est pourri jusqu’à l’os, j’en frissonne tellement c’est lamentable, celui qui l’a tué il a bien fait un déchet en moins.