Et personne ne s’attend à un miracle ni au sein de l’exécutif, ni dans les différents partis qui composent la majorité présidentielle. Alors que Valérie Hayer aurait pu faire une campagne uniquement autour des sujets européens, l’Élysée, par ses multiples interventions, en a fait une élection nationale visant à sanctionner le pouvoir en place. L’échec qui s’annonce est de la responsabilité d’Emmanuel Macron et de lui seul.
Se préparer à une défaite cinglante
Alors que Jordan Bardella a franchi le cap des 33% des intentions de vote, la liste Renaissance est passée de 20% à 15% dans les derniers sondages. La faute en revient à une stratégie qui a consisté, pour l’exécutif, à transformer l’élection européenne en vote de confiance. Or, cette stratégie n’avait aucune chance d’aboutir quand le président de la République bat tous les records d’impopularité et que la France connaît de nombreux problèmes profonds aussi bien au niveau économique que sociale. Le point d’orgue étant l’insécurité qui revient comme une des premières préoccupations des Français dans toutes les études d’opinion sur le sujet. Par conséquent, au lieu de s’effacer derrière sa candidate afin de lui laisser un certain espace médiatique, Macron va multiplier les interviews donnant ainsi l’impression que c’est lui qui conduit la liste aux européennes.
Le seul moyen d’expression des Français
En effet, depuis le début du second quinquennat de Macron, les Français n’ont pas été écouté. L’utilisation excessive du 49.3 à l’Assemblée, le détricotage des textes faisant consensus au Sénat, dont la loi immigration, mais aussi le rachat de groupes de presse par les proches du chef de l’État sont autant d’évènements qui ont conduit à une véritable attente des électeurs afin de sanctionner le gouvernement. Le président de l’institut Elabe, Bernard Sananes expliquera que le résultat des élections du 9 juin «sera d’abord celui d’Emmanuel Macron». Et d’ajouter qu’«il est le chef d’orchestre virtuel de la campagne de son camp». Il sera aussi celui qui a porté le RN a son plus haut niveau et, dans le même temps, aura fait renaître le PS de ses cendres.
Ah ces rêveurs tous venus de la gôôôche le camp du bien… En 39 signature du pacte Germano Soviétique, ce brave Adolph devient le copain de leur Joseph. Ce brave Duclos déclare : « Le moment est venu pour nous d’orienter les ouvriers vers le sabotage des fabrications de guerre ». Et ils ne s’en privent pas. Les nazis entrent dans Paris l’Huma pousse les ouvriers à fraterniser avec les soldats Allemands… contrairement à ces affreux bourgeois qui ne veulent pas d’eux. Oui après Barbarossa ils ont défendu Staline… On sait qu’en indochine le sabotage a continué, on sait d’où venaient les porteurs de valises en Algérie. Maintenant il fallait brader cette France « qui n’a pas de culture » et la fondre dans l’Europe, comme valet des Allemands dont nous payons déjà le gaz dans nos factures d’électricité…