La police a été appelé par les voisins. Arrivé sur place, l’équipage n’arrive pas à faire entendre raison à l’individu qui leur jettera un cocktail molotov. Celui-ci embrasera les parties communes de son étage. Les policiers ont alors demandé l’intervention du RAID.
Le suspect s’est retranché dans son appartement dès 7h du matin
Les faits se sont déroulés jeudi matin, rue Fontaine-d’Arménie dans le 1er arrondissement de Marseille. Le préfet de police et la procureure adjointe ont expliqué, lors d’une conférence de presse, que les policiers du RAID ont «mortellement neutralisé par balle» un forcené âgé de 34 ans. Ce dernier menaçait d’incendier son immeuble et s’était retranché dans son appartement vers 7h du matin. Le trentenaire avait d’abord attaqué des agents d’entretien en les menaçant avec un sabre. Puis, les policiers intervenus en premier sur les lieux ont été visés par le jet d’au moins un cocktail Molotov. Les deux fonctionnaires de police qui se trouvent dans le couloir, devant le logement du forcené, vont reculer rapidement pour éviter d’être blessés par le feu.
Les négociations ont échoué, l’homme refuse de se rendre
Devant la dangerosité de la situation, un périmètre de sécurité est mis en place et une unité du RAID arrive sur les lieux à 10h. Alors que des négociations sont engagées par les forces de l’ordre, l’assaillant refuse d’obtempérer. La procureure adjointe précise que «l’homme était alors en possession d’une bouteille remplie d’essence dans une main et d’un allume-feu dans l’autre». De plus, une source proche du dossier précisera que l’individu était bien connu de la justice.
Devant le refus de se rendre, les policiers du RAID ont dû intervenir. Le parquet a annoncé avoir ouvert deux enquêtes. La première concerne le forcené pour les chefs de «tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique» et «menaces de mort». La seconde, comme le veut la procédure, se concentre sur les policiers afin de déterminer si le suspect a bien été mortellement blessé «dans un cadre réglementaire de légitime défense».