Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi, vers minuit, à l’angle de l’avenue de la Porte de Montrouge et de la rue Ernest-Reyer à Paris (XIVe). Au moins quinze coups de feu ont été tirés. Ils feront un blessé, un homme impliqué dans cette rixe armée. Les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs laissent entrevoir une «guerre de tranchée» entre deux clans.
Deux suspects interpellés dont l’homme blessé par balle
Si une grande quantité de douilles a été retrouvée sur cet axe parisien, les secours n’interviendront que pour un seul blessé. Celui-ci sera transporté à l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart, dans les Hauts-de-Seine. Il a subi une blessure à l’épaule sans que son pronostic vital ne soit engagé. Il a d’ailleurs été placé en garde à vue dans l’établissement hospitalier. Les premiers policiers qui se sont rendus sur place ont arrêté un autre suspect, mais cette fois du côté de Malakoff, toujours dans les Hauts-de-Seine. L’enquête, qui ne fait que commencer, n’a pas permis de déterminer combien de membres de ces deux familles sont impliqués dans cette fusillade. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «tentative d’homicide» et l’a confiée au troisième district de police judiciaire.
Les riverains déjà habitués aux rixes entre ces deux familles
En effet, les habitants du quartier, réveillés par les coups de feu en pleine nuit, connaissent déjà bien la famille K. et la famille C.. Les forces de l’ordre ont pu déterminer que les deux clans se faisaient face sur les trottoirs de la Porte de Montrouge. Au moins deux hommes se sont tirés dessus. L’un a utilisé une arme de calibre .45 et l’autre un pistolet 9mm. Ce dernier a tiré au moins une quinzaine de fois en direction de son rival. Vers 2h du matin, les policiers vont interpeller un membre de la famille K. dans un appartement à Malakoff. Le suspect, âgé de 32 ans, est bien connu de la justice pour des faits de violences et même d’assassinat. L’autre homme, hospitalisé pour sa blessure à l’épaule, est issu de la famille C.. Il est lui aussi connu des services de police pour des affaires de trafic de drogue et des faits de violences.
Fusillade à Paris 14è, c’est pas possible, toutes les armes détenues par des Françàis ont été déposées au commissariat ou à la gendarmerie suivant la demande du ministre de l’intérieur. Il y a des gens qui n’ont pas obéi ?
De nouveaux héros admirables pour LFI ? Une façon à la mode d’être choisi comme candidat après tout …