Un garçon de 10 ans a été traité de « sale chrétien » et de « sale juif », en pleine rue, par deux autres enfants de 11 ans, en pleine rue, à Alfortville, dans le Val-de-Marne, jeudi 20 juin, après avoir vu qu’il portait une croix catholique autour du cou.
Une plainte déposée
Un garçon de 10 ans a été traité de « sale chrétien » et de « sale juif », en pleine rue, par deux autres enfants de 11 ans, en pleine rue, à Alfortville, dans le Val-de-Marne, jeudi 20 juin. L’enfant se promenait dans le quartier du Grand Ensemble, avec une croix catholique autour du cou. C’est là qu’il se serait fait insulter.
Il raconte l’histoire à ses parents dès qu’il arrive chez lui. Une enquête a été ouverte par le parquet de Créteil, après que la famille est allée déposer plainte. Les deux jeunes accusés ont pour leur part été identifiés et seront entendus par le service d’enquête du commissariat d’Alfortville.
« L’antisémitisme n’est pas résiduel »
« Je suis cela de très près. Mon rôle est de rassembler et de ne pas diviser », assure Luc Carvounas, le maire PS de la ville. Alfortville a déjà été tagué de slogans antisémites, quelques jours auparavant.
De plus, cette agression intervient cinq jours après le viol à caractère antisémite d’une fille juive, de 12 ans, par trois adolescents, à Courbevoie. « L’antisémitisme n’est pas résiduel », assure pour sa part Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, lors d’un rassemblement à l’Hôtel de Ville de Paris, mercredi 19 juin.
Quel sale gosse et de quelle sale religion, peux insulter ainsi un gamin de 10 ans ?
Donnez-nous leur pedigree, cela nous intéresse pour parler de la situation.
Malheureusement j’ai souvent entendu ce genre de propos et me suis moi même fait traité de sale juif en 1985 au collège en 6ème en zone rurale alors qu’en plus je suis d’origine chrétienne, à cette âge là il s’agit plus de harcèlement scolaire lié effectivement à l’information mais c’est pour tout et n’importe quoi, d’ailleurs le pedigree de ceux qui m’ont insulté à l’époque étaient des « chrétins » bien de chez nous.
Ce sont les parents à qui il faut filer la fessée. Élever ses enfants dans la couillonnade agressive c’est quand même une grave faute.