Des «représailles vis-à-vis de l’action de la police» contre le trafic de drogue @AdobeStock
Sa compagne a fait une chute du 8e étage de l’immeuble qu’elle habitait. Celle-ci était âgée de 42 ans. Elle est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi.
Un «marginal» bien connu de la justice
Le suspect est un homme d’une trentaine d’années, un «marginal» connu des services de police. Il a été interpellé dès l’arrivée des policiers sur les lieux puis placé en garde à vue. Selon nos confrères de France 3, il était sous l’emprise de l’alcool quand les policiers l’ont arrêté. Le parquet de Bordeaux a annoncé qu’une information judiciaire a été ouverte et l’accusé «a été mis en examen pour meurtre par concubin et détention non autorisée de produits stupéfiants». Le bureau du procureur de la République a annoncé que le mis en cause a fait l’objet d’une «ordonnance d’incarcération provisoire», dans l’attente d’un débat mardi devant le juge des libertés et de la détention. Celui-ci devra déterminer si le suspect doit rester en détention provisoire ou s’il sera remis en liberté dans l’attente de son procès.
L’enquête doit déterminer les motivations du mis en cause
Selon une source policière, le suspect aurait projeté sa compagne du haut du 8ème étage d’un immeuble de Bouscat. Cependant, l’état de l’individu, fortement alcoolisé, n’a pas permis de procéder à un interrogatoire. Néanmoins, dans un premier temps, c’est une information judiciaire pour «recherche des causes de la mort» qui avait été ouverte, avant d’être requalifiée en «homicide volontaire par conjoint». Le suspect était déjà recherché dans une enquête pour viol sur mineur en Charente-Maritime.
