Il a été mis en en examen pour «violences aggravées» et pour «tentative d’assassinat en raison de l’ethnie, la nation, la race ou la religion». L’assaillant a confirmé qu’il ne voulait attaqué que de «vrais Français». Il dira aux enquêteurs: «Je voulais pas toucher une autre cible qu’un Français». Sagou Gouno Kassogue a indiqué qu’il ne souhaitait pas viser «des étrangers» qu’il aurait «épargnés», selon ses dires.
La motivation serait la vengeance
Toujours selon ses propos, rapportés par nos confrères du Figaro, l’objectif de son attaque était de «venger» son grand-père qui aurait été «capturé» par les Français, dans le petit village malien de Djiguibombo, pour «combattre les Allemands» lors de la Seconde Guerre mondiale. Sagou Gouno Kassogue expliquera aux enquêteurs que son grand-père a vécu des années difficiles, jusqu’à son retour au Mali pour vivre dans un «lieu isolé, comme un sans-abri» jusqu’à son décès. Nos confrères apprendront aussi qu’il préparait son attaque depuis 2012, date de son entrée illégale sur le territoire français.
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Un titre de séjour italien en poche, il pouvait circuler librement
Puis, passant par la Lybie, il s’est installée en Italie en 2017, à Turin, et a obtenu un titre de séjour valable jusqu’au 10 juin 2024. Selon Le Figaro, l’assaillant de la Gare du Nord souffrait de problèmes psychiatriques. Il a été interné à trois reprises en 2017 pour des «bouffées délirantes», «un épisode maniaque» et un «trouble dissociatif». Sous traitement, il arrêtera de prendre ses médicaments le 1er février 2024. Il expliquera: «J’avais pris les pilules du soir avant de dormir. Celle du matin, je n’avais pas fait de petit-déjeuner donc…». Le Malien est toujours mis en examen pour «violences aggravées» sur une personne et pour «tentative d’assassinat en raison de l’ethnie, la nation, la race ou la religion» sur les cinq blessés.