Huit personnes, soupçonnées d’avoir « élaboré, lors d’échanges virtuels et de rencontres physiques, concernant un projet d’attaque » contre la franc-maçonnerie, entre 2020 et 2021, seront jugées en correctionnelle, après une décision du parquet national antiterroriste (Pnat).
Des recherches de cibles maçonniques et des repérages de loges
Huit personnes, soupçonnées d’avoir « élaboré, lors d’échanges virtuels et de rencontres physiques, concernant un projet d’attaque » contre la maçonnerie, entre 2020 et 2021, seront jugées en correctionnelle, après une décision du parquet national antiterroriste (Pnat), relayée par l’AFP. D’après le réquisitoire définitif, daté du 4 juillet, ils risquent un procès pour association de malfaiteurs terroriste. Les accusés sont sept hommes et une femme, nés entre 1955 et 1996.
L’enquête, qui commence en février 2021, concerne le « groupe néonazi Honneur et Nation ». Certains des membres de ce groupe étaient en contact avec Rémy Daillet, figure des milieux complotistes. Mais il semble que le rôle de ce dernier ait été « indirect et résiduel ». Ce projet, connu sous le nom de « projet Alsace, a donné lieu à plusieurs rencontres physiques en 2020, et à des recherches de cibles maçonniques puis à des repérages de loges situées dans les régions d’Aurillac et de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), à l’acquisition d’éléments d’armes et à la fabrication d’explosif par certains de ses membres », toujours selon le Pnat.
Une entreprise terroriste
Une « grande proximité idéologique entre les suspects » est également évoquée par le ministère public. « Cinq d’entre eux sont les membres du groupuscule néonazi « Honneur et Nation », et tous partagent une commune haine obsessionnelle des Juifs et des francs-maçons ainsi qu’une fascination pour la violence armée« , apprend-on encore. Le Pnat évoque le groupe comme une « entreprise terroriste. La gravité intrinsèque des actions envisagées, du choix de cibles symboliques faisant des victimes indistinctes au travers desquelles la déstabilisation de l’ordre social est visée, et de son rattachement idéologique explicite à la mouvance néonazie d’ultradroite ».
Durant leur garde à vue, certains des suspects se sont définis comme « patriote », « nationaliste voire national-socialiste », ou encore « dégoûté par la politique ». Le meneur du projet se défend en expliquant qu’il ne s’agissait « que des paroles », parlant de son alcoolisme et niant tout antisémitisme. Une enquête est en cours concernant le « projet Azur », évoqué comme « un plan de renversement du gouvernement », durant l’automne 2020. Elle concerne aussi l’affaire de l’enlèvement de la petite Mia en 2021, dans lesquels Rémy Daillet est impliqué.
Ah ? On nous ressort tous les dossiers concernant une certaine ultra-droite pour rééquilibrer la balance ? Il est vrai qu’avec tous les beaux faits d’arme de l’ultra-gauche en ce moment, ça faisait tâche. Vous verrez qu’avec un peu d’efforts, Darmanin arrivera à nous mettre tout cela en avant et à faire oublier tous les attentats des pastèques gauchistes.
y’a-t-il des néonazis d’ultra gauche ?
ou c’est juste pour en rajouter une caisse ? ;-D