Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, « Xavier Bertrand est un homme politique avec une très grande compétence », montrant ainsi son soutien à une candidature potentielle de ce dernier.
C’est le président qui décide
Gérald Darmanin, lors d’une interview sur France 2, a martelé que le choix du Premier ministre revenait au président de la République. Cependant, il a aussi souligné que son choix, s’il devait proposer un candidat, serait Xavier Bertrand. Il explique que le président Les Républicains de la région Hauts-de-France « peut servir grandement la France. » Il nuance son propos ensuite, rappelant « J’ai mes amitiés, mais je ne suis pas président de la République. » Les deux hommes ont en effet déjà travaillé ensemble, notamment lorsque Gérald Darmanin fut le directeur de campagne de Xavier Bertrand en 2015 pour les régionales.
Le Nouveau Front Populaire ne peut imposer son choix
Gérald Darmanin répète encore une fois : « Je suis gaulliste et je pense que tout le monde devrait s’inspirer de ce qu’est la Constitution : c’est au président de la République de choisir le Premier ministre, pas aux partis politiques. » En effet, même si la majorité à l’Assemblée tend vers la gauche, le président a toute la liberté de choisir qui il veut. Cela signifie que les partis, même le Nouveau Front Populaire (NFP), ne peuvent imposer leur choix. Gerald Darmanin insiste sur l’importance de respecter les institutions et de laisser le président exercer ses prérogatives constitutionnelles, soulignant que la diversité politique ne doit pas entraver le processus de nomination du Premier ministre.
Je pense que Xavier BERTRAND par son honnêteté et ses compétences peut être un très bon 1° ministre.
Respecter les institutions avec des gens qui parlent dès l’élection de marcher sur le parlement, de tuer ceux qui ne leur plaisent pas, ça risque de devenir difficile, quand en plus ils souhaitent une sixième République qui, comme la quatrième donnerait au moindre députaillon de devenir ministricule d’un gouvernement de trois semaines. Ça fait sacrément chic sur les cartes de visite… De Gaulle a eu le tort sans doute de prévoir une constitution pour des gens honnête, comme lui. Ces temps là sont passés ne se présentent que les copains des différentes mafias.