Le président l’avait dit l’an dernier, il va falloir plus travailler : « Si nous avions un taux d’emploi équivalent à celui de l’Allemagne, nous n’aurions plus de problème de déficit, notre dette se réduirait beaucoup plus rapidement et nous n’aurions globalement plus de problème de finances publiques ».
De nombreuses mesures prises pendant ses deux quinquennats
La Réforme des retraites : Macron a proposé de repousser l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. Cette mesure vise à augmenter la durée de cotisation et à encourager les Français à rester plus longtemps sur le marché du travail.
L’Assouplissement du Code du travail : Sous son premier mandat, Macron a introduit des réformes pour rendre le marché du travail plus flexible. Cela inclut la facilitation des licenciements et la réduction de certaines contraintes pour les entreprises en matière de contrats de travail et de négociations salariales.
La Réforme de l’assurance chômage : La réforme de l’assurance chômage mise en place a été conçue pour inciter les chômeurs à reprendre plus rapidement une activité professionnelle, en durcissant les conditions d’indemnisation et en augmentant les sanctions pour refus d’offres d’emploi raisonnables.
L’Encouragement du travail à temps plein : Le gouvernement a introduit des incitations pour que les employeurs proposent davantage de postes à temps plein plutôt qu’à temps partiel, afin d’augmenter le nombre d’heures travaillées par employé.
Le développement de la formation professionnelle : La réforme de la formation professionnelle vise à mieux adapter les compétences des travailleurs aux besoins du marché du travail, augmentant ainsi leur employabilité et leur productivité.
Le travail des seniors : Des mesures ont été prises pour encourager le maintien en emploi des travailleurs seniors, notamment par le biais de programmes de formation continue et d’incitations financières pour les entreprises.
Des réformes pour quels résultats ?
Ces réformes et initiatives s’inscrivent dans une stratégie globale visant à rendre l’économie française plus compétitive, à augmenter le taux d’emploi et à assurer la viabilité financière du système de retraite. Elles ont suscité des débats et des oppositions, notamment de la part des syndicats et de certains segments de la population qui craignent des effets négatifs sur les conditions de travail et la qualité de vie.
Si l’on regarde les chiffres les plus récents, on voit qu’au deuxième trimestre, 7 900 postes ont été détruits. Il faut pourtant tempérer cette mauvaise nouvelle avec le solde des créations, qui sur un an est positif de 78 000 et de plus de 1,2 million depuis la crise du Covid.
La France versus l’OCDE
La France reste en retard en termes de quantité de travail par habitant malgré des progrès récents. Le nombre d’heures travaillées par salarié est parmi les plus bas des pays développés, avec 1389 heures par an, contre 1717 en moyenne dans l’OCDE et 1810 aux États-Unis. Par habitant, la France est également mal classée avec 664 heures en 2023, comparé à 730 en Allemagne, 835 aux États-Unis et 1115 au Luxembourg. Bien que ce chiffre ait augmenté depuis 2019 (640 heures), il reste insuffisant.
Stéphane Carcillo de l’OCDE souligne le faible taux d’emploi en France, particulièrement chez les seniors. Emmanuel Macron, conscient de ces faiblesses, insiste sur la nécessité d’augmenter la quantité de travail pour créer plus de richesse. Cette position est en opposition avec des partis comme le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, qui souhaitent revenir à une retraite à 62 ans ou réduire la durée de travail à 32 heures pour certains métiers. La situation politique reste tendue, rendant le défi de faire travailler davantage les Français encore plus complexe.
le pays vieilli les gens vivent de plus en plus longtemps , le nombre de centenaires augmente
ce sont les jeunes qui paient notre retraite actuellement 2 actifs pour un retraité ( bientôt un actif et demi) il arrivera un moment ou les jeunes ne voudront plus être plumés.
d’autre part nous sommes pour la retraite a points , ceux qui veulent partir a 60 ans ou plutôt par exemple 55 ans c’est leur choix , la retraite sera proportionnelle au nombre de points cotisés.
pour les métiers pénibles ( a définir) il y aura une surcote
c’est une question de bon sens
malheureusement chaque syndicat défend son intérêt son pré carré et ne regarde pas l’intérêt général
Il faudrait faire contribuer les fainéants qui se sont bénéficiaires de régimes spéciaux qui sont partis à la retraite avant l’âge légale .
C’est même gens qui réclament de la solidarité mais qu’ils ne veulent pas être solidaires.
J’en connais un, qui nous a avoué qu’il s’est mis dans le service publique pour partir, plus tôt à la retraite. Cette personne osait nous dire que d’aider pour le chômage n’est pas juste.
les français restent les travailleurs n°1 en terme de rentabilité/productivité/création de valeur par h de travail….
mais ils ne sont pas mieux payés pour autant….
où va l’argent ? chez ceux qui craignent l’isf sur les bénéfices du travail et du capital ?
repasser à 40h par semaine obligatoire pour pouvoir toucher une retraite à taux plein
Dans mon entreprise ( que je ne nommerai pas ) Lundi Mardi, on se raconte le dernier week end, Mercredi c’est le jour des enfants, Jeudi Vendredi, on prépare le prochain week end et les festivités.
Et ensuite, les dossiers attendent…
vos commentaires ne sont pas faux
je suis d’accord avec vous
L’ultralibéralisme est au pouvoir. Il n’enaura jamais assez. La seule chose qui vous intéresse, c’est nous plumer. J’ai fait 70 heures par semaine pour à peine plus de 1500 € par mois entre l’URSSAF augmente le gasoil qui augmente le prix des voitures qui augmente les normes qui augmente. J’ai fini par jeter l’éponge. Merci qui? Tout ceux qui étaient au pouvoir et qui sont encore depuis au moins 25 ans et le dernier en date, le Copain des banquiers, c’est le pire de tous triste france
Mon Dieu que ce serait bien si le libéralisme était là ! Celui qui travaille s’enrichirait, celui qui ne fait rien pleurnicherait comme toujours. Celui qui veut monter une entreprise serait aidé, surtout s’il embauche du personnel. Actuellement on le taxe avant même son premier bénéfice. Nous ne sommes pas dans du libéralisme nous sommes juste là pour entretenir dix fois trop de « gestionnaires » qui gèrent comme des cochons, et dépensent comme des ânes !
C’est de ta faute Manu. Si au lieu de faire entrer un tas de fainéants venus toucher des aides tout en pillant les français, ou bien des travailleurs pour un prix de misère, les français ne seraient obligés de rester chez eux et le taux de chômage baisserait.
Ce qui est drôle, c’est que ce sont toujours ceux qui ne savent pas ce que travailler réellement veut dire qui décident pour ceux qui se tuent au travail !!! Ceux qui décident d’en haut n’ont jamais peiné, n’ont donc aucune expérience du terrain. C’est là, le gros problème, ils ne savent pas de quoi ils parlent, ils ne savent que faire faire le travail aux autres.
Le risque est qu’un jour la France soit mise sous tutelle européenne, comme ce fut le cas de la Grèce.
Tout va bien mais pour les copains du cac40 ! 🙁
Et comme la majorité des français et de leurs parlementaires, un retour du départ à la retraite à 60-62 ans est prévu… 🙂
Si la démocratie est respectée… mais pas comme en 2005 ! 🙁
Comment voulez vous que les élus de gauche veuille plus de travail ? Ils sont tous entrés, d’abord, dans le public, pour compter chaque semaine sur leur petit agenda : les jours de congés maladie qu’il leur reste à prendre (c’est un dû), les jours de congés enfant malades qui leur restent (un autre dû) les jours de congés allergie (encore un) et pour les femmes les jours de règles douloureuses. J’ai assisté à ce numéro, régulièrement, à la table d’à côté, dans une petite brasserie de midi, ce n’est pas quelque chose que j’ai lu ou que l’on m’a raconté. Non seulement ils se préparent des « ponts » vertigineux, mais en plus il essaient de se faire élire et certains y arrivent. Quelle idée curieuse de voter pour des fonctionnaires ?
Bien dit, moi aussi j’ai vu ce phénomène et se sont les mêmes qui tirent au flan, surtout les pistonnés ou les rapporteurs et qu’on ne leurs dit rien et par contre pour ceux qui travaillent réellement on leurs cherchera la petite bête aussi je vous donne raison sur votre analyse….
Les tire-au-flanc du service publique sont les électeurs de gauche.
Les élus de gauche ne vont scier la branche sur laquelle ils sont assis. Alors la gauche préfère taxer les vrais travailleurs, qui hélas ne sont pas aussi bien organisé que ces parasites.