A la suite des législatives qui ont augmenté à l’Assemblée Nationale le morcellement des groupes en trois forces principales de poids équivalent (le Nouveau Front Populaire, Ensemble, et le RN), avec des appuis ponctuels possibles de groupes secondaires (LR, LIOT) sans donner une majorité, même relative, au parti du Président de la République, les lobbyistes s’inquiètent.
Les lobbyistes sont inquiets
Ceux-ci, qui font valoir les intérêts des entreprises, ou d’ONG (notamment en préparant des éléments de projets de lois et d’amendements ou de contextes pour ceux-ci) auprès des ministres et de leurs conseillers, vont devoir démultiplier leurs actions auprès des députés, quasiment à l’aveugle.
Si LFI exècre les lobbys, comme les écologistes le plus souvent et si les entreprises refusent en grande majorité de s’appuyer sur le rassemblement national malgré sa « stratégie de la cravate », les dialogues, entre politiques et les représentants d’intérêts à l’assemblée nationale, dépendent de la capacité de sensibilisation de ces derniers (qui reste à démontrer alors que plusieurs députés RN sont devenus rapporteurs spéciaux pour la préparation du budget 2025 en dépenses avec le commerce extérieur, la fonction publique ou encore la défense, et que les insoumis ont obtenu la gestion des finances publiques et la lutte contre l’évasion fiscale ).
Les niches parlementaires au cours desquelles les groupes fixent tour à tour et unilatéralement l’ordre du jour de l’assemblée apparaissent particulièrement dangereuses en ce qu’elles favorisent des positions dogmatiques et idéologiques par rapport à la réalité économique et sociale.
Ainsi le Sénat apparait comme l’institution de stabilité pour le monde économique.
les lobbies n’ont rien à faire là !
les parlementaires doivent :
– travailler !
– en toute indépendance !