Abdouramane Ridouane, un nigérien de 58 ans et président de la mosquée de Pessac, a récemment été arrêté en France en vue de son expulsion. Les autorités françaises justifient cette expulsion par des propos qu’il a tenus, jugés incitatifs à la haine contre les juifs, favorables au Hamas, et hostiles à la France.
Qui est Abdouramane Ridouane ?
Ridouane est arrivé en France en 1991 et a depuis obtenu des titres de séjour temporaires, sans toutefois acquérir la nationalité française. Depuis 2021, la préfecture de Gironde refusait de renouveler son titre de séjour, décision suspendue par un tribunal administratif début août 2023. Cependant, le ministère de l’Intérieur a engagé une procédure d’expulsion, estimant que Ridouane gérait une mosquée de tendance salafiste et utilisait les réseaux sociaux pour propager des discours haineux et antisémites.
Que lui reproche-t-on ?
Le ministère reproche à Ridouane d’avoir comparé la situation des musulmans actuels à celle des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, de remettre en question la véracité de certains attentats terroristes en France, et de publier des contenus antisémites et haineux contre Israël et les juifs. Il a notamment comparé Israël à un « coronavirus » et a glorifié le Hamas comme un mouvement de résistance, sans condamner l’attaque du 7 octobre 2023. De plus, Ridouane a exprimé des opinions en faveur du djihad, déclarant en décembre 2019 vouloir mourir pour l’islam, et a partagé plusieurs fois sur les réseaux sociaux des textes de terroristes palestiniens.
Lors de son audience en mai 2023, Ridouane a reconnu ses propos mais a nié toute incitation à la violence, plaidant l’érudition de ses références. Bien qu’il soit marié à une Marocaine, il n’a pas de famille proche en France et retourne régulièrement au Niger, où vit le reste de sa famille. Son avocat, Maitre Sefen Guez Guez, a annoncé qu’il déposerait un recours contre l’expulsion, mais ce recours ne suspend pas l’exécution de la mesure. Ridouane a également reçu des soutiens politiques, notamment de la députée LFI Andrée Taurinya, qui estime qu’il est victime d’un acharnement politique. Sa mosquée avait déjà été fermée temporairement en 2022 en raison de propos tenus par ses responsables.
Je n’ai qu’un mot à dire bon débarras et surtout qu’il ne revienne pas car les LFI seront capable de le faire revenir….
Critiquer le pays qui te nourrit, ce n’est pas de la débilité mentale?
Si la vie en France ne lui plait pas, il peut retourner dans son Niger natal, pas de problème, la France ne va pas disjoncter pour si peu Je pense que son retour au pays est une bonne chose: il ne sèmera pas le trouble chez nous, et lui pourra vomir toute son fiel sur la France.