Lors des Jeux olympiques, la France a atteint son objectif en se classant dans le top 5 des médailles, une position que visait Emmanuel Macron. Toutefois, l’ambition des nations varie, avec certaines, comme les États-Unis et la Chine, investissant massivement dans le sport pour dominer le classement, tandis que d’autres, comme l’Inde, restent en retrait malgré leur poids économique et démographique.
Le curieux résultat de l’Inde
L’Inde, cinquième puissance économique mondiale et pays le plus peuplé, n’a récolté que six médailles, se classant 71e. Ce résultat s’explique par un manque de politique sportive ambitieuse et d’investissement dans le sport, des priorités nationales orientées vers des enjeux comme la lutte contre la pauvreté, et une éducation qui néglige le sport. Le système de castes et l’attrait pour des activités non olympiques comme le cricket et le yoga sont également des freins. Cependant, des signes de changement apparaissent, notamment avec l’ambition du Premier ministre Narendra Modi d’accueillir les JO de 2036.
Différentes stratégies
Si certains pays semblent vouloir se diversifier, présentant des athlètes dans de nombreux sports, à l’inverse, de petits pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Ouzbékistan, et le Kenya, grâce à des stratégies d’ultra-spécialisation, brillent dans le tableau des médailles en se concentrant sur des sports où ils excellent historiquement, comme l’athlétisme pour le Kenya. L’Australie, avec une politique sportive robuste en place depuis les JO de Sydney 2000, a aussi surpassé des nations plus grandes en récoltant 53 médailles à Paris. De plus, «Les puissances économiques influentes sont devant, mais ce n’est pas forcément automatique», précise Kévin Veyssière, spécialiste de la géopolitique du sport.
Avoir organisé les JO, un tremplin pour récolter plus de médailles
Des pays comme le Japon et la Grande-Bretagne, qui ont récemment accueilli les Jeux, se sont également bien classés grâce aux infrastructures et aux investissements générés par ces événements. La Chine, avec un modèle sportif étatique inspiré de l’URSS, a failli réitérer son exploit de 2008 en terminant deuxième à Paris, derrière les États-Unis, dont le succès repose sur un système universitaire bien financé par le secteur privé.
Des petits pays qui pointent le bout de leur nez
Par ailleurs, les JO de Paris ont vu plusieurs nations, comme la Dominique, Sainte-Lucie, et le Cap Vert, remporter leur première médaille, illustrant une progression et une homogénéisation des résultats au niveau mondial. Cette tendance est soutenue par le Comité international olympique à travers des programmes de solidarité, bien que le véritable rééquilibrage des puissances sportives entre l’Occident et les autres continents prendra encore du temps à se concrétiser.
Reste à attendre les résultats des Jeux paralympiques…
« … une homogénéisation des résultats au niveau mondial… » : interprétation manifestement mensongère. De plus, pour un pays, pourquoi serait-ce « la » valeur de référence de décrocher des médailles aux « jeux qui n’ont plus rien d’olympique » ? Comme on est bien en France, encore, encore…ah ah !