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Il aura fallu dix mois d’enquête pour que les forces de l’ordre parviennent à identifier et interpeller un groupe de cinq hommes, âgés de 20 à 23 ans. Ils prenaient plaisir à poursuivre des automobilistes, qu’ils avaient désigné comme étant homosexuels, sur des aires d’autoroute dans le Puy-de-Dôme.
Dix mois d’enquête
La «chasse aux homos» a pris fin avec l’interpellation de cinq hommes à Saint-Germain-Lembron dans le Puy-de-Dôme et à Sainte-Florine dans la Haute-Loire, entre le 20 et le 21 août derniers. Il aura fallu dix mois d’enquête pour parvenir à ce résultat. Selon nos confrères de La Montagne, lors de leur placement en garde à vue, les cinq individus ont reconnu les faits. Ainsi, ils ont reconnu avoir été à l’origine d’agressions à caractères homophobes au cours des dix derniers mois sur différentes aires d’autoroutes de l’A75, notamment celle du Cézallier. Cette dernière est un lieu de rendez-vous fréquenté par des homosexuels de la région.
Le groupe aurait cherché à se «distraire»
L’affaire avait débuté en octobre 2023 quand une première victime s’était présentée à la gendarmerie afin de porter plainte pour agression. Cette personne avait subi une attaque à base de tirs de mortiers d’artifice. De plus, alors qu’elle avait tenté de prendre la fuite dans son véhicule, la victime avait été rattrapée par ses agresseurs qui l’avaient ensuite roué de coups. Selon une source proche de l’enquête, le groupe de cinq hommes cherchait à «se distraire», dans un contexte «d’ennui» et de «bêtise». La brigade de gendarmerie d’Issoire a mené les investigations. Elle a pu ainsi identifier les agresseurs et découvrir d’autres agressions homophobes commises sur des aires d’autoroutes de l’A75. Néanmoins, les cinq hommes ont été remis en liberté dans l’attente de leur procès qui se tiendra en octobre 2025.