Hémicycle de l'Assemblée nationale ©Assemblée nationale
Si tant est que le texte passe au vote à l’Assemblée nationale, les insoumis auront besoin des voix de 385 députés, soit la majorité des deux tiers. Cette première étape était la plus simple, le bureau de l’Assemblée étant composé de 22 membres dont 12 issus du NFP.
81 députés ont signé ce texte
Parmi eux, les 72 élus insoumis et neuf députés écologistes ou communistes. La proposition de destitution du président de la République va donc être présentée à la Commission des lois de l’Assemblée nationale mais sans obligation d’agenda. Il est à noter que, si les socialistes avaient clairement manifester leur opposition à cette manœuvre, les trois représentants du PS ont bien voté la recevabilité de la proposition de résolution. Une réunion a eu lieu lundi dernier entre députés socialistes et cela a abouti à un changement radical de leur position. Ainsi, Christine Pirès-Beaune, Iñaki Echaniz et Sophie Pantel ont voté dans le même sens que leurs collègues insoumis. Pour Jean-Luc Mélenchon, il s’agit d’une «grande nouvelle». En effet, le leader des insoumis y voit une victoire de son parti.
Le PS a déjà averti qu’il voterait contre cette mesure dans l’hémicycle
Les socialistes entretiennent une position difficile à maintenir dans le temps. S’ils ont fait marche arrière lors du vote au sein du bureau de l’Assemblée, ils ont affirmé qu’il voteraient contre l’adoption du texte. Mais, cette déclaration est sans importance dans les faits puisqu’il faudra 385 voix pour que le texte soit adopté, avec ou sans le PS. Dans le cas où les insoumis obtiendraient un tel score, la proposition passerait alors au Sénat, majoritairement de droite. Alors, le même processus s’enclencherait avec un vote à la majorité des deux tiers des sénateurs.
J’espère que cela aboutira, marre de ce chefaillon de Macronard de nullité….
Tout cela n’est que du flan ! Cependant cela fera tache dans le CV de Macron. Seul président de la 5ème rép. à avoir eu une procédure de destitution engagée. Rajoutons à cela la quasi faillite du pays, la crise parlementaire et gouvernementale dans laquelle nous sommes embourbés, la procédure de « surendettement » engagée par l’UE à l’encontre de la France, son impopularité grandissante qui ressemble à du dégagisme, … Toute l’Europe suit cela avec intérêt et même délectation de voir ce « chefaillon » en prendre plein son grade et en se demandant si la France ne va pas subir le sort de la Grèce… Pas bon pour celui qui se voit président des futurs Etats Unis d’Europe que prépare Van Der Layen et écrasant les nations qui se laissent plumer.
Attention, en cas de destitution, micron ne finirait pas son 2eme mandat !
Pourrait-il se représenter de nouveau ??? 🙁
Même question en cas de démission ?