Peter Cherif, jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris, entre autres, pour son rôle auprès de l’un des assaillants du journal satirique Charlie Hebdo en 2015, déclare, mardi 17 septembre, qu’il refuse de s’exprimer.
Une cour d’assises composée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle
Peter Cherif, jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris, entre autres, pour son rôle auprès de l’un des assaillants du journal satirique Charlie Hebdo en 2015, déclare, mardi 17 septembre, qu’il refuse de s’exprimer. Le procès de ce dernier a débuté lundi 16 septembre. « Je ne souhaite pas m’exprimer, Madame la Présidente », a-t-il déclaré, après que cette dernière lui a demandé de retracer sa vie. À l’ouverture du procès, il affirme qu’il ne reconnaît pas les faits.
L’homme comparaît une cour d’assises composée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle entre 2011 et 2018. À cette époque, il aurait été présent au Yémen au sein d’al-Qaida, dans la Péninsule arabique (Aqpa). Il est également jugé pour la séquestration en bande organisée, pendant plus de cinq mois, de trois ressortissants français, membres de l’ONG Triangle génération humanitaire, en 2011.
Déjà entendu en 2020
Peter Cherif est aussi jugé pour sa probable implication dans la tuerie dans les locaux de Charlie Hebdo par les frères Chérif et Saïd Kouachi, le 7 janvier 2015, à Paris. « Il a facilité l’intégration au sein d’Aqpa d’un des frères Kouachi, très probablement Chérif », selon les juges d’instruction. Selon eux, ce dernier avait « connaissance de la mission ». C’est-à-dire, commettre un attentat en France, confiée à son ami d’enfance lors d’un court séjour à l’été 2011 au Yémen.
Il avait d’abord été entendu en 2020, comme témoin lors du procès des attentats de janvier 2015, qui a fait 17 morts par les frères Kouachi, qui ont été tués par la police. Il avait déjà affirmé « n’avoir rien à voir dans ces attaques », avant de refuser, là encore, de s’exprimer.