Frédéric Teillet, procureur de la République, a expliqué que les premiers résultats de l’autopsie «avaient confirmé le décès par l’arme blanche, une plaie correspondant à ce type d’arme ayant atteint le cœur». De plus, le rapport du médecin légiste montre que la victime présentait aussi «des lésions pouvant résulter d’une rixe». Le meurtrier a pu être identifié grâce à l’ADN retrouvé sur les lieux du crime. Âgé d’une vingtaine d’années, il a déjà été condamné neuf fois et était en sursis probatoire au moment des faits. En garde à vue, le suspect a avoué les faits.
Les conditions précises de l’altercation restent à établir
Il aura fallu deux semaines aux enquêteurs pour retrouver l’auteur des faits. Mardi 17 septembre, il a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire. Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes, a ainsi confirmé les informations données par nos confrères de France Bleu Armorique. Le suspect, identifié grâce à son ADN, avait été interpellé dimanche dernier. Interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, le parquet indiquera qu’il a «reconnu s’être battu avec la victime et lui avoir porté un coup de couteau». Mais, le procureur indique que «les conditions précises restent à établir».
Un suspect bien connu de la justice mais laissé libre
Le parquet de Rennes a indiqué qu’une information judiciaire a été ouverte pour «homicide volontaire». L’enquête a été confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée de la ville. Le nom et le contenu du casier judiciaire du suspect n’ont pas été communiqués à la presse. Nous savons seulement que ce dernier contient au moins neuf mentions différentes. Frédéric Teillet a ajouté que, conformément aux réquisitions du parquet, l’auteur des faits a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire dans la soirée de mardi 17 septembre.