Affaire Nahel: l’enquête a prouvé les mensonges des parties civiles

Alors que l’un des policiers l’avait mis en joue devant son comportement jugé dangereux, il sera touché par le tir du fonctionnaire de police. Il décédera sur le coup. Alors que les parties civiles avaient dénoncé un tir intentionnel du policier, l’enquête, qui aura duré un an, va prouver que ces allégations sont fausses. La mort du jeune homme avait provoqué des émeutes jamais vues dans tous le pays.

Nahel était devenu le symbole des violences policières pour la gauche

Les partis de gauche, mais surtout La France insoumise et le NPA, avaient fait de cette affaire le point d’orgue de ce qu’ils nommaient les «violences policières systémiques». En effet, une autre affaire, celle d’Adama Traoré, était mise à mal par le casier judiciaire de la victime et d’une partie de son entourage érigée en comité de soutien. Pourtant, les conclusions de l’enquête sur l’affaire Nahel Merzouk sont sans appel et la version des parties civiles est entièrement démentie. Tout d’abord, alors que les passagers affirmaient que les policiers avaient frappé Nahel avant de lui tirer dessus, l’autopsie prouvera qu’il n’y a aucune trace de coup sur le corps du jeune homme. De plus, les enquêteurs ont bien pu démontrer que le conducteur a bien redémarré son véhicule pour tenter de s’échapper.

L’enquête confirme la version des policiers qui est la même depuis le premier interrogatoire

Si le policier a bien tiré, les investigations ont démontré que son tir a été dévié par les mouvements de la voiture. Le coude du fonctionnaire de police était apposé sur le pare-brise du véhicule. Ce qui confirme la version du policier et non celle des parties civiles. Il est confirmé aussi qu’il n’y a eu aucune intention de tuer, les expertises sont formelles sur ce point. Néanmoins, le policier qui a tiré reste mise en examen pour homicide volontaire. L’enquête a été remise aux magistrats chargés de l’affaire qui rendront leur décision très prochainement.