Après avoir soutenu le Hamas, La France insoumise défend le Hezbollah et condamne les attaques aux bipeurs

Ayant multiplié les soutiens au groupe terroriste du Hamas depuis le 7 octobre, La France insoumise dénonce les attaques aux bipeurs qui ont visé près de 3.000 terroristes du Hezbollah. Elle les qualifie ainsi d’«actes de guerre comparables à du terrorisme». Le parti de l’ultra gauche pointe aussi «de nouvelles violations du droit international».

Très peu de réactions surtout dans le monde arabo-musulman sunnite

Les dirigeants de la formation mélenchoniste se distinguent une nouvelle fois par leur soutien à un des groupes terroristes les plus meurtriers du monde. Le Hezbollah vise aussi bien l’Occident, Israël inclus, que les pays musulmans sunnites. Le premier État à régulièrement subir ses assauts n’est autre que le Liban, son point d’encrage. L’attaque consistant à utiliser les bipeurs piégés des membres du Hezbollah est totalement unique dans l’histoire militaire et celle de l’espionnage. 3.000 terroristes ont été touchés. Les autorités libanaises dénombrent 20 morts à ce jour et des milliers de blessés. Néanmoins, Mélenchon dénoncera sur X, dès mercredi 18 septembre, la responsabilité des pays de l’Union européenne «qui laissent faire l’agression du Liban» et permettent ainsi à «Netanyahou [de] piéger des productions européennes pour assassiner leurs utilisateurs».

Pour LFI, Israël est un État terroriste

David Guiraud, député LFI du Nord, affirme qu’«Israël ouvre la voie à des actes de guerre comparables à du terrorisme en transformant des objets banals et d’apparence inoffensive, utilisés par des civils, en arme potentiellement mortelle». Cependant, l’État hébreu n’a pas revendiqué cette attaque qui pourrait avoir été réalisée, ou en partie, par les États-Unis. Certains observateurs ont émis l’hypothèse d’un soutien possible de l’Arabie Saoudite. Dans un communiqué officiel, LFI estime que «ces attaques constituent de nouvelles violations du droit international» et dit regretter que ces évènements puissent «être un prélude au déclenchement d’une nouvelle guerre au Liban».