Jeudi 19 septembre, à 19h, Matignon annonçait que les noms qui allaient composer le futur gouvernement allaient être transmis à Emmanuel Macron. Vers 21h30, nous apprenions que ce ne sera que dimanche. Pourtant, l’entourage du Premier ministre le dit à bout de patience et en avoir assez de ces négociations qui n’aboutissent pas. Marine Le Pen a, quant à elle, souligner deux noms qu’elle ne veut voir apparaître, sous aucune circonstance.
La pression du Rassemblement national
Après son rendez-vous avec Michel Barnier jeudi après-midi, Gabriel Attal a fait savoir à son groupe parlementaire que le Premier ministre allait présenter un gouvernement de 38 ministres, dont 16 de plein droit, au chef de l’État. Les négociations ont été difficiles avec la macronie et avec les LR qui ne voulaient que les ministères les plus importants. Sur ce point, seul Bruno Retailleau semble être confirmé au poste de ministre de l’Intérieur. Laurent Wauquiez, un temps (court) donné à Bercy, aurait décliné la proposition.
Néanmoins, le RN est revenu à la charge croyant savoir que Michel Barnier aurait pu penser à Xavier Bertrand ou Éric Dupond-Moretti comme possibles ministrables. «À partir du moment où l’on pose comme critère que le Premier ministre traite l’ensemble des forces politiques de manière courtoise et républicaine, ce n’est pas pour avoir quelqu’un comme Monsieur Dupond-Moretti», a confié Marine Le Pen au Parisien.
Une haine viscérale avec Xavier Bertrand
Ce n’est un secret pour personne que l’élu LR et la fondatrice du RN se détestent profondément. Et cette animosité dure depuis de longues années. Bien qu’elle ait choisi de se montrer discrète depuis ses derniers rendez-vous avec le Premier ministre, Marine Le Pen a décidé de revenir à la charge quand des noms ont commencé à filtrer. Forte de ses 126 députés, sans compter les 16 autres de son allié Éric Ciotti, elle sait que ni Matignon ni l’Élysée ne veulent s’attirer les foudres du RN. Le risque est grand: une censure immédiate lors du discours de politique générale de Michel Barnier. Il semble donc bien que ni Bertrand ni Dupond-Moretti ne feront partie du prochain gouvernement. Celui-ci devrait être annoncé dimanche 22 septembre au moment où nous écrivons ces lignes.
Pourquoi, seulement deux ?
Elle a complètement raison, deux individus à fuir..
Il est vrai qu’un ministre de la justice qui estime que les atteintes à la sécurité ne sont qu’une impression, et continue sur les ânerie de la harangue d’Oswald Baudot (« protéger le voleur du policier » entre autres), n’est certainement pas indispensable dans l’État ou Cherzélus et Vaillants Fonctionnaires ont mis la France. Ils pleurnichent sur la dette mais n’oublions pas : le maire sa cour et ses Municipaux, le président de la métropole et ses suivants, le président de la communauté de communes et sa horde, le président du département et ses fidèles, le président de la Région et ses joyeux compagnons, sans compter bien sûr Mc Kinsey qu’il faut entretenir, ça coûte tout ça et en dehors de tuer les commerces avec des pistes à trottinettes que font-ils d’utile ?