Mardi 24 septembre, toujours d’après la même source, nous avons appris que le tribunal correctionnel de Besançon a condamné la jeune femme à six mois de prison avec sursis.
Elle ne pourra plus réintégrer les forces de l’ordre
La policière de 26 ans a été reconnue coupable, vendredi 20 septembre, de «révélation d’informations sur une enquête ou une instruction» et de «détournement de la finalité du traitement de données personnelles». Les magistrats l’ont condamnée à 6 mois de prison avec sursis et à une interdiction définitive d’exercer la profession de policier car elle transmettait des «informations confidentielles» à son compagnon, gérant d’un snack situé à côté du commissariat.
Le conjoint a également été condamné
Interrogé par nos confrères de L’Est Républicain le 20 juillet, lors de l’audience devant le tribunal correctionnel de Besançon, le ministère public avait déclaré que «ce que l’on comprend dans ce dossier, c’est qu’elle s’accroche à sa relation (…), en effectuant de petites entorses. Puis, petit à petit, son serment et sa déontologie sont mis à l’épreuve». La jeune fonctionnaire de police avait alors contesté, lors de son procès, avoir transmis ces informations, toujours selon L’Est Républicain. De plus, le greffe du tribunal correctionnel de Besançon a indiqué que son petit ami a aussi été condamné à six mois de prison avec sursis pour «recel».
En effet, en octobre 2022, la policière travaillait au commissariat de Vesoul. Son conjoint était le gérant d’un snack situé à proximité de son lieu de travail. Selon le témoignage de la jeune femme lors de l’audience, elle lui a communiqué, à sa demande, des informations contenues dans un fichier confidentiel. Puis, elle lui fournira des éléments soumis au secret de l’instruction dans le cadre des gardes à vue de trois hommes, soupçonnés de trafic de cigarettes, tous employés au snack de son conjoint.
Un député aurait été pris à faire la même chose, il serait venu siéger avec le bracelet magnétique sans la moindre honte, comme madame Andrieux, et serait resté député, tranquillou et touchant son pactole chaque mois.