Contexte et cible des hausses d’impôts
Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé que dans le cadre du projet de loi de finances 2025, une hausse d’impôts touchera principalement les foyers les plus fortunés. Elles concerneront environ 0,3 % des contribuables, soit les ménages qui perçoivent des revenus annuels d’au moins 500 000 euros, notamment des foyers sans enfant. Le ministère a précisé que cela représenterait entre 65 000 et 75 000 ménages sur les 30,6 millions de ménages en France. Cette contribution pourrait rapporter entre 2 et 3 milliards d’euros par an à l’État, selon les estimations des Échos.
Caractère temporaire et ciblé de la mesure
Saint-Martin a insisté sur le fait que cette contribution serait strictement « ciblée, temporaire et exceptionnelle ». L’objectif est de demander un effort aux plus aisés, ceux « qui peuvent participer » à cet effort de redressement financier du pays. Il a précisé cependant qu’« il n’y aura pas d’augmentation généralisée de l’impôt sur le revenu » et « pas de désindexation du barème de l’impôt sur le revenu », ce qui signifie que la grande majorité des Français ne sera pas concernée. En effet, le ministre a rappelé que « 99,7 % de nos contribuables » ne seront pas affectés par cette mesure. Cette hausse ne sera donc pas ressentie par les classes moyennes ni par les foyers plus modestes.
Soutien à la croissance et enjeux politiques
Le ministre a souligné que cette contribution exceptionnelle était une suite logique des politiques menées depuis 2017, qui ont favorisé la croissance, la réduction du chômage et la réindustrialisation du pays. « Après les années de protection de l’emploi, des revenus, de la croissance, nous pouvons demander légitimement aux contribuables les plus fortunés de ce pays de participer exceptionnellement, temporairement, à cet effort de redressement », a-t-il déclaré. Cette contribution s’inscrit dans une volonté de maintenir cette dynamique économique.
En dépit de cela, certaines figures du camp présidentiel ont exprimé leurs réserves. Gérald Darmanin, ancien ministre des Comptes publics, a déclaré qu’il ne voterait pas pour une augmentation des impôts, même si elle ne concerne que les plus riches: « Le budget tel qu’il est annoncé me paraît inacceptable ».
Modalités techniques : la piste du « taux minimum » d’imposition
L’une des mesures évoquées pour cette surtaxe pourrait être un « taux minimum » d’imposition pour les ménages les plus aisés. Cela permettrait d’empêcher que les plus fortunés utilisent des niches fiscales pour réduire leur imposition à des niveaux très bas. Comme l’a expliqué Saint-Martin, « si un contribuable aisé parvenait, grâce à diverses niches fiscales, à faire chuter son impôt sur le revenu en dessous de ce taux minimal, l’administration lui réclamerait la différence ». Ce mécanisme est conçu pour rendre l’imposition des plus riches plus équitable. L’idée avait déjà été mise en place dans d’autres contextes, comme lors de la crise des subprimes de 2008-2009. Les modalités exactes de cette mesure seront discutées lors de la présentation du projet de loi de finances le 10 octobre prochain.
Autres mesures économiques et fiscales
En parallèle, le gouvernement envisage d’autres mesures pour réduire les dépenses publiques, telles que le report de six mois de la revalorisation des pensions de retraite de base en 2025, un effort sur la Sécurité sociale et des ajustements avec les collectivités locales. Ces mesures, combinées à la contribution des ménages les plus fortunés, visent à redresser les finances publiques sans impacter les contribuables moins fortunés.
Ainsi, cette « contribution exceptionnelle » incarne un effort concentré sur une minorité de contribuables, tout en s’assurant qu’elle reste temporaire et ne déstabilise pas la majorité des ménages français.
On en parle aussi de l’aide au développement…….pour la Chine……ben voyons comme s’ils ne pouvaient pas s’en sortir sans nous! Et des fraudes à la sécu, la CAF, la cnav avec des retraités qui ont 105 ans, morts mais qui continuent de toucher une retraite en Algérie ou au Maroc. Ce pays est un gachis d’argent publique. Heureusement qu’ils ne sont pas chargés de famille à devoir équilibrer un budget car devant leur incapacité je pense que leurs gosses seraient déjà mort de faim! L’argent magique ça n’existe pas Mr Macron
Nos chers caciques n’augmentent JAMAIS les impôts ! Non, ils élèvent les taxes dans votre dos en disant que ce n’est pas eux ou que ce n’est pas de leur faute. Ils font monter les prix des biens commerciaux dont une partie tombe dans leurs caisses, Ils gonflent artificiellement les prix, les redevances et autres sources de dépenses. Ils majorent, ils intensifient, ils surenchérissent, ils accroissent, mais ils n’augmentent jamais les impôts. D’ailleurs, si c’était le cas, nous serions le pays le plus taxés d’Europe, non ?
Nous sommes le pays dont les contribuables sont les plus imposés AU MONDE.
Par ailleurs, aucun politique ne propose de diminuer la rémunération des élus au nom des économies à faire. Étonnant, non?
Ça fait environ quarante ans qu’il nous faut entretenir non seulement la mairie et sa troupe, modèle des Chevaliers du fiel, mais encore la Métropole, la communauté de communes, le département et la région, tout ces « machins » étant bourrés de parents, de copains, de maîtresses, de gitons, de gigolos de nos cherzélus et des vaillants syndicalistes, placés là pour que des callosités n’abiment pas leurs blanches mains. N’oublions pas non plus les associations lucratives sans but qu’il faut arroser grassement parce qu’encore une fois un cherzélu y a casé quelqu’un, les comités, les agences, tous ces machins qui publient des dossiers qui finissent au placard, mais qui donnent un peu de superflu à ceux qui participent, sans parler des retraites à rallonges des mêmes paresseux.