Mardi 8 octobre, Michel Barnier a participé à la réunion de groupe des députés Renaissance avant la présentation du budget 2025. Néanmoins, les échanges devaient réchauffer l’atmosphère entre le nouveau locataire de Matignon et le camp présidentiel, qui prend de plus en plus ses distances avec Emmanuel Macron. C’est bien tout le contraire qui s’est produit. Selon un élu présent, les discussions ont été extrêmement tendues et les relations entre Renaissance et Matignon sont plus délétères que jamais. Si la route semble semée d’embûches pour le Premier ministre, on constate surtout que le divorce est bien consommé entre l’Élysée et les députés Renaissance. Cette situation ne fait qu’isoler encore plus le président de la République.
Une réunion qui devait apaiser les esprits
Le budget 2025 sera présenté jeudi 10 octobre dans un contexte financier particulièrement tendu. Afin d’éviter de devoir passer en force, Michel Barnier multiplie les rencontres avec ceux censés être ses alliés. Le point d’orgue est une hausse des impôts ciblées qui ne passent pas dans une partie de la macronie. Le locataire de Matignon a commencé cette rencontre en disant que «c’est important pour (lui) d’être là aujourd’hui (mardi 8, NDLR)». S’il mettra en avant sa bonne entente avec le président, expliquant que celle-ci est «fluide et assez simple», il rappellera aussi qu’il est «fier d’avoir une dizaine de députés» Renaissance dans son gouvernement et «reconnaissant» de leur travail.
Des échanges difficiles avec Gabriel Attal
Michel Barnier est revenu sur le budget 2025 prévues par le gouvernement. Son texte prévoit 60 milliards d’économies dont 40 milliards par une réduction des dépenses et 20 par une hausse d’impôts très ciblés. Elle concernera les ménages qui touchent plus de 500.000 euros par an et les très grandes entreprises. Devant les attaques de Gabriel Attal et de Gérald Darmanin qui refusent toutes formes d’augmentation des impôts, le Premier ministre leur répondra: «Je prends le risque d’être impopulaire, mais pas le risque d’être irresponsable» et d’assurer que «son objectif est de montrer de la responsabilité».
Il ajoutera: «Je ne veux pas qu’on touche les plus faibles, les classes moyennes, les petites et moyennes entreprises». Autre source d’agacement du côté de Matignon, les députés Renaissance, dont bon nombre d’anciens ministres, ont fait mine de découvrir la situation et ont demandé des feuilles de route plus précises sur le projet de loi de finances. Une mauvaise foi qui a fini d’agacer Michel Barnier qui a laissé Laurent Saint-Martin, son ministre délégué au Budget, se charger de poursuivre la réunion dans une ambiance glaciale.
Pourquoi, quand il est question de réduire le train de vie de l’état, on ne commence pas tous les politiques, ministres, sénateurs, députés, conseillers et hauts fonctionnaires qui se gavent avec leurs paies ou indemnités et tous les frais de fonctionnement qui s’y rajoutent.
Avec tous les frais qu’ils perçoivent et autres avantages, les paies représentent leur argent de poche.
c’est beaucoup par rapport aux gens qui travaillent !
Je suis surpris que les journalistes ne relèvent pas ce problème.
Vous avez entièrement raison ! Avec tous ces groupements, ces conseils de ceci, de cela, qui ne servent à rien et dans lesquels il n’y a que des directeurs ou des présidents …. Des postes inventés pour caser la famille et les copains ! Et on parle d’emplois fictifs, concernant les opposants au régime en place ?
Tout est orienté dans le même sens et que ce soit le milieu artistique, sportif (surtout football, bien entendu) ou les hautes écoles administratives, les journalistes des chaînes d’Etat, ils sont tous achetés, corrompus pour être complices !
Et ça marche ! La société est bien gangrenée et la majorité des neuneus gobent ! Le fameux barrage au RN, qu’on s’entête à qualifier d’extrême droite, fonctionne encore et toujours assez bien ! Pourtant des économies, il y en a à faire, et immédiates : supprimer toutes les aides à toute cette racaille qu’on entretient à semer le chaos et s’attaquer aux fraudes, notamment des cartes vitales, ce serait déjà un bon début, puis supprimer les subventions à toutes ces associations qui ne font qu’alimenter la venue des envahisseurs et enfin réduire drastiquement le train de vie de nos dirigeants. Déjà, on y verrait plus clair !
Vous avez complètement raison, il y en a à foison de toutes sortes de pistonner et la plus part du temps des places bien planqués……